Autant à l'avant, il n'y a quasiment plus personne qui oublie de mettre sa ceinture. Autant à l'arrière, il y a un gros gros soucis, selon une étude menée par Ford. Elle révèle, en effet, que plus d'un Européen sur trois risque sa vie et enfreint la loi en ne s'attachant pas aux places arrière.
De plus, un conducteur sur quatre n'incite pas ses passagers à le faire. Sur ce point, en France on peut se rassurer puisque l'écrasante majorité (neuf automobilistes sur dix) le demande systématiquement.
D'ailleurs entre pays, les disparités sont importantes. Si les Allemands sont les plus rigoureux, en revanche, les Roumains sont les Européens qui voyagent le plus sans boucler leur ceinture à l'arrière (84%). Suivent les Italiens (56%) et les Espagnols (39%). Les Français, plutôt vertueux, ne sont que 13% à ne pas la boucler.
En Europe, ce sont pas moins de 8.600 décès qui sont évités, tous les ans, grâce au port de la ceinture. En 2013, 60% des tués sur les autoroutes européennes ne la portaient pas. C'est surtout, révèle cette enquête, une pratique davantage répandue chez les plus de 40 ans qui ont moins le réflexe.
A contrario, en France, selon la Prévention routière, deux enfants sur trois sont mal ou pas attachés en voiture. Souvent aussi en raison de la complexité, parfois, des sièges autos. Plus question, comme autrefois, de voyager avec des enfants sur les genoux. La réglementation impose un seul enfant par siège. À défaut, le conducteur risque 135 euros d'amende.