La société Devaud, qui donne des fruits et légumes depuis six ans au Secours Populaire, n'aurait pas le droit au crédit d'impôts car elle donnerait des denrées un peu trop mûres selon l'administration fiscale.
Résultat : l'entreprise qui donne 37 tonnes de marchandises par an et qui aide 4.000 bénéficiaires du Secours Populaire est sous le coup d'un redressement fiscal de 30.000 euros.
Denis Le Saint, le patron de la Devaud, a saisi la justice. "D'un côté on s'inscrit dans la vie locale et sociale et de l'autre coté on se fait sanctionner, explique-t-il. Alors que si on avait fait le choix de vendre cette marchandise, on en aurait eu le produit de la vente avec une marge."
D'un côté on s'inscrit dans la vie locale et sociale et de l'autre coté on se fait sanctionner
Denis Le Saint
Christian Glénat du Secours Populaire de Vendée rappelle l'importance de ces dons en nature. "On reçoit une aide en produits secs de la communauté européenne, mais pas de fruits et légumes, déplore Christian Glénat. Donc c'est très important que des sociétés comme Devaud continuent de nous aider dans ce domaine là."
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