Rouen : des lycées vandalisés par des tags d'insultes contre le gouvernement

Quatre jeunes individus ont été interpellés dans la nuit du 5 au 6 septembre après avoir tagué des insultes envers le gouvernement sur les murs de plusieurs lycées dans l'agglomération de Rouen (Seine-Maritime).

Un commissariat de police (illustration)

Crédit : AFP / JACQUES DEMARTHON

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Il est environ une heure du matin, mardi 6 septembre, lorsque la police est appelée par un individu pour intervenir devant le lycée Val de Seine à Grand-Quevilly (Seine-Maritime). Le témoin dit avoir aperçu quatre jeunes en train de taguer la façade de l'établissement scolaire avant de prendre la fuite à bord d'un véhicule. Une fois sur place, les forces de l'ordre ne peuvent que constater l'infraction : des tags d'insultes visant le premier ministre Manuel Valls mais aussi des affiches placardées, appelant à la mobilisation pour la manifestation contre la loi Travail prévue le 15 septembre. La bande ne semble en être qu'au début de sa tournée car c'est à quelques kilomètres de là, au lycée Le Corbusier, à Saint-Etienne-du-Rouvray, que les policiers tombent à nouveau sur des affiches et des tags. L'un des graffitis a même des mensurations impressionnantes : 5 mètres de longueur pour un 1,50 mètre de hauteur. Seulement, les individus ont déjà déserté les lieux, déterminés à mener à bien leur projet de dégradation.

Ce n'est qu'un peu plus loin, près du lycée Sembat à Sotteville-lès-Rouen, que les policiers rattraperont les vandales. Ils repèrent un véhicule qui roule les phares éteints et procèdent à un contrôle. Les forces de l'ordre remarquent très rapidement la présence de tracts. Difficile pour le conducteur de passer inaperçu avec les traces de peinture rouge qui recouvrent ses mains. Des éléments suffisants pour que les policiers interpellent les quatre jeunes. Âgés de 18 à 25 ans, ils ont été placés en garde à vue pour "dégradations en réunion de biens d'utilité publique".

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