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Roissy : une passagère furieuse déclenche une fausse alerte à la bombe
Folle de rage de se voir refuser l'embarquement faute de billet valable, la quinquagénaire a prétendu que l'avion allait exploser. 130 passagers ont été évacués.
Avion Air France sur le tarmac de Roissy Charles de Gaulle (archive)
Crédit : ERIC PIERMONT / AFP
Les 130 passagers d'un avion de la British Airways se souviendront de leur passage à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. Leur vol matinal a été retardé de plusieurs heures dimanche 17 septembre à la suite d'une fausse alerte à la bombe qui a nécessité l'évacuation temporaire de l'appareil.
L'auteur de cette mauvaise plaisanterie ? Une passagère qui s'était vu refuser l'accès à bord faute de billet valable. Folle de rage, la quinquagénaire a prétendu que l'avion allait exploser. Elle a fait un rapide passage en garde à vue avant que celle-ci ne soit levée dans l'après-midi, un psychiatre jugeant que son discernement était aboli au moment des faits.
L'alerte à la bombe avait été déclenchée à 7h15 locales, une dizaine de minutes avant l'heure de décollage prévue. "Il y a eu un incident qui a fait que les autorités ont décidé de maintenir l'appareil au sol et de débarquer les passagers quelques minutes avant le décollage, pour faire des vérifications complémentaires", avait indiqué dans la matinée un porte-parole du groupe ADP, gestionnaire de Roissy-Charles de Gaulle.
Démineurs et chiens renifleurs
Selon une source aéroportuaire, des démineurs et des chiens renifleurs ont été dépêchés pour inspecter l'A320 de fond en comble. L'ensemble des passagers ont repassé les filtres de sécurité. "Les vérifications terminées, les passagers ont pu remonter à bord", a ajouté le porte-parole du groupe ADP. Le vol est finalement parti avec près de 4h30 de retard pour se poser à l'aéroport londonien de Heathrow à 11h55 locales (10h55 GMT), selon le site FlightRadar24.
"La sécurité de nos clients et de nos équipages est toujours notre première priorité" et "nous n'opérons jamais de vol à moins que la sécurité soit assurée", a indiqué une porte-parole de British Airways. Après l'attentat revendiqué par l'État islamique qui a fait 30 blessés dans le métro de Londres, le Royaume-Uni avait relevé vendredi 15 septembre son niveau d'alerte terroriste à "critique", soit le niveau maximum, mais l'a rabaissé à "grave" dimanche.