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Restos du coeur : une bénévole raconte comment se déroule une journée type

REPLAY / DOCUMENT RTL - Astrid, bénévole dans le XIVe arrondissement de Paris, explique ce qu'elle vit au sein des Restos du Coeur qui ont lancé leur 31e campagne lundi.

Un centre de distribution des Restos du coeur (archive).
Un centre de distribution des Restos du coeur (archive).
Crédit : PATRICK KOVARIK / AFP
Restos du coeur : une bénévole raconte comment se déroule une journée type
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Christophe Pacaud & Agnès Bonfillon & James Abbott

Les Restos du Coeur ont lancé lundi leur 31e campagne où près d'un million de personnes vont bénéficier de nourriture et de boissons jusqu'en mars soit près de 128 millions de repas servis et ce grâce aux 69.000 bénévoles à travers la France. Astrid est bénévole depuis 16 ans, et raconte comment s'est passée la première journée dans le XIVe arrondissement de Paris, 30 rue de Gergovie.

"Tout s'est bien passé, explique-t-elle.On a inscrit une cinquantaine de familles, nous en sommes après une semaine d'inscriptions 298 familles, l'hiver dernier il y en avait 913. Car il faut s'inscrire au préalable."

Les profil des familles qui viennent a évolué selon Astrid qui observe que beaucoup de femmes seules avec enfant s'inscrivent, ainsi que de plus en plus de personnes retraitées, quelques étudiants et quelques familles nombreuses.

Il y a des gens qui ont honte, toujours

Astrid, bénévole aux "Restos"

Le tabou de se rendre aux restos du Coeur n'est toujours pas brisé témoigne Astrid. "Il y a des gens qui ont honte, toujours, explique-t-elle. Ils se sentent mal à l'aise, on les accueille on les rassure, on leur dit que ça peut arriver à tout le monde. On peut prendre la personne à part et lui dire qu'on est là pour les aider et qu'il n'y a pas à avoir honte."

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Qu'est-il compliqué à gérer en tant que bénévole ? "On a des cas difficiles, raconte Astrid. On a par exemple une femme qui est frappée par son mari qui ne touche pas de salaire, on l’entoure du mieux que l'on peut. On a aussi une maman qui a dormi trois soirs dehors l'été avec son bébé. Il faut savoir gérer la détresse des gens."

Cette fonctionnaire à la retraite assure que c'est un lieu "d'accueil" où on échange. "Ce n'est pas que de la distribution, insiste-t-elle. Ça me fait du bien d'aller là-bas."

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