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Réforme de la grammaire : "Le Conseil supérieur des programmes, un danger public"

ÉDITO - Pascal Praud s'insurge contre le prédicat, cette nouvelle notion de grammaire qui fait débat dans les écoles.

Pascal Praud

Crédit : RTL

Pascal Praud & Loïc Farge

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"Le prédicat désigne ce qui est dit du sujet", explique d'entrée Pascal Praud, qui prend cette phrase en exemple : "Najat Vallaud-Belkacem fait n'importe quoi". Il décrypte : "'Fait n'importe quoi' est le prédicat". Et de poursuivre : "Avant, on aurait appris : 'Najat Vallaud-Belkacem', sujet ; 'fait', verbe ; fait quoi ? 'n'importe quoi', complément d'objet direct".

"Aujourd'hui c'est fini : il faut dire cette chose incroyable, révoltante, insensée. On n'apprend plus à l'école primaire le complément d'objet direct. Trop compliqué !", tonne le journaliste. "On simplifie. 'Fait n'importe quoi' devient un bloc à part entière, c'est le prédicat. La fameuse méthode globale, celle qui a plongé des millions d'enfants dans l'ignorance. Et on continue !", se désole-t-il.

"Le Conseil supérieur des programmes, qui valide cet enseignement, est un danger public. Il pratique le charabia, il a la passion de la réforme, il modifie ce qui marche", note Pascal Praud. "Incompétence et idéologie sont sa marque de fabrique. Il est urgent de le supprimer", conclut-il, en prenant soin de préciser l'orthographe finale du mot "supprimer".

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