Trois-quarts des Français rapportent leurs vieilles boîtes de gélules ou de comprimés chez leur pharmacien. Ils sont donc persuadés que ça sert a quelque chose. Un médicament ne se jette pas à la poubelle, sinon les substances actives se retrouvent dans les décharges, dans les nappes phréatiques et les rivières. On a déjà des poissons qui changent de sexe dans le Rhône à cause des résidus de pilule dans l'eau. La pollution au médicament est un vrai problème.
Sur les boîtes existe désormais un logo qui vous indique ce qu'il faut mettre dans la poubelle de tri - les boîtes en carton, que vous triez chez vous - et ce qu'il faut rapporter à la pharmacie (plaquettes pas terminées, sirop, ampoules, suppositoires).
L’association Cyclamed s'occupe ensuite de les détruire. Car ces médicaments ne sont pas réutilisés. À une époque, il y a eu des trafics : des escrocs les revendaient. Aujourd'hui, ils sont tous brûlés. L'énergie est transformée en vapeur et en électricité pour chauffer et éclairer des logements.
On a tous chez nous, dans nos tiroirs, en moyenne 316 grammes de médicaments. C'est en forte baisse (-20% en trois ans). Les pharmacies vendent moins de médicaments, à cause des déremboursement. Les médecins aussi prescrivent moins. Mais quand il vous reste quelques anti-inflammatoire ou somnifères, il faut les rapporter dans les pharmacies. Près de 15.000 tonnes sont collectées par an. Si vous avez des enfants, c'est aussi un moyen d'éviter les accidents.
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