Deux femmes et deux hommes entrent ce mercredi 27 mai au Panthéon, faisant suite à la décision du président de la République du 21 février au Mont-Valérien. Ces figures de la Résistance sont les quatre nouveaux "Grands hommes" du Panthéon.
Torturé et humilié par la Gestapo, le journaliste et homme politique a profité d'un moment d'égarement en février 1944 pour se suicider en se jetant par la fenêtre. Il craignait de parler sous la torture, raconte L'Obs. Arrêté alors qu'il tentait de rejoindre Londres, celui qui s'est engagé très tôt dans la Résistance n'a pas souhaité choisir entre le journalisme et la politique. Il voulait à la fois combattre le nazisme en effectuant des sabotages, et informer les Français pour les mobiliser. Pierre Brossolette est à l'origine du ralliement à De Gaulle de Charles Vallin, un nationaliste qui a d'abord servi Vichy. Une réussite qui lui permit, début 1943, d'être envoyé en France pour réorganiser la Résistance. Il a tenté jusqu'à son arrestation en février 1944 de mener à bien cet objectif, sans voir le résultat final.
Elles n'auraient jamais dû se rencontrer. Pourtant, elles se sont vues pour la première fois à Ravensbrück, un camp de concentration à 80 km de Berlin, décrit France TV Info. Geneviève, étudiante de 20 ans, et Germaine, ethnologue de 33 ans, ont dès 1940 refusé d'abdiquer face à l'Allemagne nazie. Elles participent au réseau du musée de l'homme, puis à la "Défense de la France", deux mouvements de la Résistance. Les deux femmes élaborent des journaux clandestins pour informer et inciter à la mobilisation, avant d'être trahies et arrêtées. Elles sont toutes les deux sorties indemnes de Ravensbrück, et décédées bien après la fin du régime nazi : en 2002 pour Geneviève de Gaulle-Anthonioz, en 2008 pour Germaine Tillon.
Né d'un père juif, ancien ministre de l'Éducation du Front Populaire de 1936, Jean Zay aura été persécuté, emprisonné et finalement assassiné par la Milice en juin 1944, l'organisation paramilitaire créée sous Vichy, rappelle Le Monde. Mais pourquoi cette haine envers celui qui a voulu démocratiser l'école et la culture en tant que ministre en 1936 ? Un texte qu'il a écrit lui aurait attiré la haine de ses futurs détracteurs : Le Drapeau, écrit à l'âge de 19 ans qui fustige cet emblème. Un écrit pas du goût de l'extrême-droite, qui a été beaucoup réutilisé par ces derniers, selon France TV Info. Même aujourd'hui, Jean Zay a encore des adversaires : François Hollande recevant des lettres d'anciens combattants opposé à sa panthéonisation.
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