Malgré la tentative du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll de convaincre les industriels de revenir dans le marché, la crise s'enlise irrémédiablement. Alors que les producteurs ont poséun ultimatum au gouvernement pour que la séance de cotations de jeudi ait bien lieu, La Cooperl, un des deux géants partis au bras de fer, a d'ores et déjà annoncé qu'elle n'y participerait plus tant que le prix du kilo serait celui fixé par l'État à hauteur de 1,40 euro.
Ce jeudi matin, tous les responsables du marché du porc breton se sont donnés rendez-vous à 9h30 pour un conseil d'administration et décider ou non de la tenue des enchères à partir de 11h. Une hypothèse qui semble tout de même mal engagée, ce qui en cas de réponse négative induirait une situation explosive avec des dizaines de milliers d'animaux sans acheteurs.
Pourtant, certains spécialistes évoquent la possibilité d'une porte de sortie. Ainsi, un changement de statut du marché au cadran permettrait une cotation a minima pour les acheteurs présents, notamment les grandes surfaces comme Leclerc ou Intermarché. Une solution provisoire pour limiter la crise à défaut de l'endiguer qui verra sa validation ou non en milieu de matinée.
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