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Primaire de la gauche : "Celui qui a été mis en avant, c'est Macron", juge Duhamel

DÉBAT - Pour Éric Zemmour et Alain Duhamel, cette primaire de la gauche n'aura servi qu'à faire la promotion du candidat d'En Marche !.

Eric Zemmour et Alain Duhamel
Eric Zemmour et Alain Duhamel
Crédit : RTL
Alain Duhamel : "Celui qui a été mis en avant par cette primaire, c'est Macron"
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"Celui qui a été mis en avant par la primaire, c'est Macron"
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Yves Calvi & Alain Duhamel & Éric Zemmour

C'était l'ultime débat, celui qui devait désigner le favori. Jeudi 19 janvier, les sept candidats de la primaire de la gauche s'affrontaient une dernière fois avant le premier tour. Après deux premiers débats sans éclat, celui-ci devait être décisif. Mais qui a tiré son épingle du jeu ? Benoît Hamon a été la cible de toutes les critiques, avec sa proposition sur le revenu universel. Peut-on le désigner comme favori ? "En tout cas on s'aperçoit que celui qui est le plus intéressant dans les débats est celui qui donne l'impression de réussir une percée", explique Alain Duhamel qui poursuit, "et s'il y en a un qui a réussi une percée, c'est Benoît Hamon. Il est le seul à avoir présenté une idée nouvelle". Mais l'éditorialiste nuance en jugeant la proposition "fausse et nocive". 

Pour Éric Zemmour, Benoît Hamon a gagné la bataille de la démagogie, contrairement à Arnaud Montebourg, qui a proposé une alternative "protectionniste et étatiste à la politique libérale de la concurrence qui est suivie depuis trente ans". 

Le seul moment où le débat s'est animé, c'est quand ils ont parlé de Macron

Alain Duhamel

Benoît Hamon et Arnaud Montebourg, grands vainqueurs de ces trois débats ? Pas vraiment. Selon Alain Duhamel, "celui qui a été mis en avant par la primaire c'est Emmanuel Macron. Si vous avez regardé le dernier débat, le seul moment où cela s'est animé, c'est quand ils ont parlé de lui. Leur passion c'est de démontrer que Macron n'a pas déjà gagné vis à vis d'eux". 

Un avis que partage Éric Zemmour, même si pour la signature de RTL, "si cette campagne n'a servi qu'à faire la promotion d'Emmanuel Macron, cela veut dire que le Parti socialiste est revenu en 1969, qu'il va faire 5%, et qu'il est mort".

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Un PS "quasi-agonisant" c'est aussi l'avis d'Alain Duhamel. Les deux éditorialistes pointe du doigt l'enracinement local disparu du parti, "une nouveauté dans l'histoire du PS". Mais pour Alain Duhamel, il entrera "dans une phase de recomposition politique" après les élections présidentielle et législatives. "Si la droite gagne, il y aura d'abord une opposition dans un état effroyable, mais comme cela s'est produit en 1969, qui se reconstruira sur des bases nouvelles". 

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