S'ils sont élus, la centrale de Fessenheim ne fermera pas. Ils reviendront sur la promesse de François Hollande. Car pour eux, c'est grâce au nucléaire que la France pourra lutter contre le réchauffement du climat. Contrairement à Nicolas Sarkozy, qui avait complètement changé d'avis en début de campagne en affirmant que "l'homme n'était pour rien dans le dérèglement climatique", Alain Juppé et François Fillon, eux, s'en inquiètent. Il faut aller vers une économie avec moins de carbone, disent-ils.
Pour François Fillon, la solution numéro un c'est le nucléaire. Il veut consolider la filière, construire de nouveaux réacteurs, prolonger la durée de vie des centrale de quarante à soixante ans. Alain Juppé veut aussi maintenir les vieilles centrales, si elles ne sont pas dangereuses. Mais il insiste davantage sur le énergies vertes (éolien, solaire) qui peuvent créer des emplois.
Les deux candidats sont favorables à l'aéroport Notre-Dame-des-Landes. François Fillon veut, lui, supprimer toutes les règles environnementales qui pénalisent les agriculteurs. Ils les abrogera par ordonnance, pour revenir au strict minimum, c'est à dire aux directives européennes.
Là ou les deux hommes s'opposent, c'est sur le principe de précaution instauré par Jacques Chirac. Il permet d'interdire, par exemple, certaines antennes relais de téléphone ou le forage du gaz de schiste. François Fillon veut le faire disparaître de la Constitution. Alain Juppé, lui, veut le maintenir, à condition que ça ne freine pas la recherche. D'ailleurs les deux candidats sont favorables à une reprise de la recherche sur les OGM.
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