Le burn out, ou épuisement professionnel, est une réalité pour près d'un salarié sur cinq (17%), révèle une étude publiée mercredi 7 janvier.
Près d'un salarié sur deux (48%) se dit confronté à des situations de burn out ou à des niveaux de stress très importants pour lui-même ou pour des proches, tandis que près d'un sur cinq (17%) estime être potentiellement en situation d'épuisement professionnel,
L'enquête menée auprès de 1.000 salariés par l'institut Think pour Great Place to Work montre que les managers sont particulièrement touchés, avec 24% d'entre eux se disant proches du burn out.
Plus de la moitié des personnes interrogées (56%) indiquent que leurs conditions de travail et les pratiques d'encadrement ont évolué de manière négative ces trois dernières années, et seul un salarié sur deux affirme que son entreprise prend en compte le bien-être des salariés.
Le ministère du Travail a chargé l'an dernier un groupe de travail composé d'experts, de médecins et de psychologues de "clarifier ce que recouvre le burn out", et faire des recommandations pour mieux prévenir ce syndrome. Les conclusions de ce groupe de travail n'ont pas encore été publiées.
Début décembre, une trentaine de députés de la majorité ont demandé de leur côté dans une tribune publiée par le Journal du dimanche que le burn out soit reconnu comme maladie professionnelle.
A l'heure actuelle, seuls quelques dizaines de cas par an obtiennent cette reconnaissance. Il faut que la maladie entraîne une incapacité permanente de plus de 25% et qu'un lien "direct et essentiel" avec le travail soit mis en évidence, selon les dispositions en vigueur.
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