Une semaine s'est écoulée depuis la parution de la photo du petit Aylan, mort sur une plage en Turquie. Passée l'émotion, voici les interrogations. Le site Rue89 consacre ce vendredi 11 septembre un article aux questions gênantes : pourquoi aider les réfugiés et pas les mal-logés ou les SDF ? Pourquoi les Syriens plutôt que les Soudanais ? Pourquoi Marine Le Pen ne voit que des hommes sur les photos ?...
La photo d'Aylan sert aussi, désormais, pour la propagande de l'État islamique. Comme l'a découvert Der Spiegel, la photo du petit Syrien figure dans le dernier numéro de la revue de Daesh, Dabiq, pour illustrer un article titré "Les dangers d'abandonner le califat".
Dans Le Figaro, le philosophe Michel Onfray s'interroge sur le traitement médiatique de la crise des migrants. Il regrette que la raison cède le pas à l'émotion et qu'on "criminalise la moindre interrogation sur les migrants".
Le Monde pose aussi une question beaucoup entendue ces derniers jours : pourquoi les États du Golfe refusent d'ouvrir leurs frontières ? L'Arabie Saoudite, le Qatar, les Émirats Arabes Unis et le Koweït n'accueillent en effet aucun réfugié. La réponse se trouve, selon Benjamin Barthe, dans le fragile équilibre socio-démographique sur lequel ces pays se sont construits. Leur prospérité repose non seulement sur l'or noir, mais aussi sur la présence d'une énorme main d'oeuvre émigrée, très bon marché et venue d'Asie du sud-est. L'autre crainte est d'ordre sécuritaire, la hantise numéro 1 étant celle d'une infiltration par des terroristes.
Les affaires se multiplient aux prud'hommes : des techniciens en informatique, des cadres, des caissières, des caristes... ont été surpris en train de sniffer en travaillant, comme le révèle L'Obs, qui pose la question de la drogue au boulot, un phénomène aussi répandu qu'occulté.
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