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Pollution sonore : comment lutter contre le bruit omniprésent ?
L'exposition au bruit nuit grandement à la vie urbaine, mais il existe des façons de lutter contre ce fléau.
Des bouchons générés par la fermeture des voies sur berge à Paris
Crédit : SIPA
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C'est un fléau du quotidien qui peut totalement gâcher une vie, l'exposition au bruit nuit grandement à la vie urbaine. Les chantiers, la circulation, les conversations téléphoniques dans les transports en commun, les deux roues en pleine nuit, les voisins fêtards, les bars. D'après un sondage publié par l'UNESCO, 70% des Français qui vivent en ville se disent gênés par ce bruit omniprésent.
Les sonneries de téléphone, puis des bruits de klaxons, mais aussi des ambulances. Sur le parvis bruyant de la gare Montparnasse, Adèle a du mal à tenir une conversation au téléphone. À 20 ans, l'étudiante découvre Paris. "Je viens de province et c'est vrai que le bruit, c'est quelque chose qui m'a tout de suite choquée quand je suis arrivé à Paris. C'est-à-dire que les gens parlent très fort, notamment dans les transports" confie la jeune femme. "C'est une activité qui ne s'arrête jamais", déplore-t-elle
Parfois, cette pollution sonore peut aller jusqu'à tendre les esprits. Près d'un Parisien sur deux, dit avoir été impliqué dans une interaction liée au bruit. C'est dans ce contexte que Stéphane a opté pour une solution radicale. "Maintenant, j'utilise des casques anti-bruit. En fait, dans le RER, quand vous mettez le casque et que vous le retirez, vous comprenez la puissance sonore réelle parce que vous êtes assommé littéralement. Je suis moins fatigué quand je porte ça" explique-t-il. Des dispositifs existent pour mesurer le bruit, comme dans certains bars parisiens. Plus des trois quarts des Français y sont d'ailleurs favorables.
