Pollution : la population française respire-t-elle mieux qu'avant ?
Lors de ces trente dernières années, la pollution a connu une baisse importante sur le sol français. Malgré ces résultats encourageants, des efforts doivent encore être fournis.
Une amélioration notable. En trente ans, la pollution a été divisée par vingt sur le sol français. Des normes plus strictes sur les fumées d'usines, des chaudières ou des voitures ont permis d'améliorer la qualité de l'air. En dix ans, la pollution aux particules fines a baissé d'un tiers. Il y a une trentaine d'années, après une bonne promenade à Paris, un mouchoir devenait noir lorsqu'on se mouchait dedans.
D'après Santé Publique France, 40.000 décès sont liés à la pollution de l'air. Malgré cette amélioration, les efforts sont loin d'être suffisants. Dans une quinzaine de villes françaises, les seuils de pollution sont toujours régulièrement dépassés. La France est d'ailleurs poursuivie pour non-respect de la directive sur la qualité de l'air.
Les zones à faibles émissions (ZFE) pourraient progressivement se répandre à l'ensemble du pays. Dans les grandes villes, ces zones interdisent l'utilisation des véhicules les plus anciens grâce à la vignette Crit'Air. À Paris, l'une des premières villes à avoir mis en place le dispositif, la pollution a été réduite de 10%.
Au total, onze ZFE sont déjà présentes dans les agglomérations françaises. La loi climat en prévoit 32 supplémentaires dans les deux ans qui viennent. Selon un sondage RTL - Toluna - Harris interactive - L'observatoire Santé Pro-BTP, 80% des Français se disent attentifs à la qualité de l'air à l'intérieur, 78% pour la qualité de l'air à l'extérieur.
