Emmanuel Macron l'avait promise pendant sa campagne. La concertation autour de la police de sécurité du quotidien (PSQ) est en marche depuis le 28 octobre. Elle sera expérimentée sur une quinzaine de sites en France.
Pour "renforcer le lien police-population", le Président compte notamment sur "les réservistes citoyens", dont le recrutement, actuellement en cours, est une première. Dans une interview accordée au Parisien - Aujourd'hui en France, Michel Delpuech, préfet de police de Paris, explique quelles seront les missions de ces "relais" des forces de l'ordre. La capitale et l'agglomération parisienne sont candidats au développement de la PSQ en janvier.
Concrètement, "tel ou tel volontaire citoyen identifié dans un quartier sera chargé de faire le tour des riverains et commerçants régulièrement et d’expliquer ensuite au commissariat ce qui va et ce qui ne va pas bien." Le but recherché est de "renforcer la tranquillité publique et permettre une réponse rapide aux faits de délinquance ou d'incivilité du quotidien." Ces "collaborateurs bénévoles du service public" seront chargés de signaler des "dysfonctionnements" tels que les agissements d'un groupe de délinquants ou des squatteurs.
Nous ne cherchons pas des délateurs
Michel Delpuech, préfet de police de Paris
Le préfet de police le garantit : "Nous ne cherchons pas des délateurs, mais des gens de sagesse et d’expérience. C’est pourquoi ils doivent être choisis dans le tissu local et avoir toute la confiance du commissaire et des élus locaux." Il n'y a pas de profil type du réserviste citoyen, mais tous auront pour point commun d'être identifié des habitants grâce à "une carte".
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