Jusqu'au 4 décembre, une campagne d'information publique sur le thème du don d'organes. Dès le 1er janvier 2017, il sera possible de s'inscrire en ligne au registre national des refus du don d'organes. Au micro de RTL, le professeur Olivier Bastien, le directeur prélèvement greffe organes et tissus à l'agence de la Biomédecine, explique que "les deux autres modalités d'expression du refus (en plus de ce registre, ndlr), qui ont été validées par un décret en Conseil d'État, c'est la possibilité d'avoir un document écrit sur soi ou confié à un proche (disant "je refuse le prélèvement") ou d'en parler à ses proches."
Dans le détail, "le proche va témoigner de cette expression du refus. Témoignage qui va être consigné dans le dossier médical par un document signé par le proche." Seul, le témoignage "le plus récent" détient "la valeur juridique", ce qui permet aux Français de "changer d'opinion", souligne le professeur.
Pour le professionnel, c'est une "bonne loi" qui pourrait "faire baisser le taux de refus". "Plus de 80% des Français sont en faveur du don. Le but, c'est que ceux qui y sont opposés puissent en témoigner le plus simplement possible". Les Français peuvent nuancer leur choix, en précisant le nom des organes qu'ils sont prêts à léguer et ceux qu'ils souhaitent conserver. En France, 21.000 personnes sont dans l'attente d'une greffe.
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