Philippe Caverivière : "Les militants écolos, c'est comme le réchauffement climatique : on sait que ça existe, mais tout le monde s'en fout"
Philippe Caverivière est revenu sur l'interpellation d'une militante écologiste au musée d'Orsay qui avait collé une affiche sur un tableau de Claude Monet en juin dernier.
Philippe Caverivière est revenu sur l'interpellation d'une militante écologiste au musée d'Orsay. Le samedi 1er juin, une femme appartenant au mouvement Riposte alimentaire avait collé une affiche sur un tableau de Claude Monet. "Cette destruction de l’Art par des délinquants ne peut en rien être justifiée. Elle doit cesser", avait alors déclaré la ministre de la Culture Rachida Dati. La ministre avait aussi annoncé qu'elle porterait le sujet auprès du ministre de la Justice "pour la mise en œuvre d’une politique pénale adaptée à cette nouvelle forme de délinquance".
Le tableau n'avait pas été endommagé car il était protégé par une vitre. "C'est agaçant mais c'est vrai que c'est compliqué de foutre en taule quelqu'un qui a juste mis un autocollant sur une vitre", s'est moqué Philippe Caverivière. "Rachida a débloqué un budget exceptionnel pour le musée d'Orsay, ils ont acheté du pshitt et des lingettes 'fraîcheur corse'", a-t-il poursuivi.
"La militante a quand même eu le temps de mettre son t-shirt, de coller l'affiche, de gueuler, y'a même son pote qui la filme sans être dérangé", a raconté Philippe Caverivière. Selon lui, "les militants écolos, c'est comme le réchauffement climatique : on sait que ça existe, mais tout le monde s'en fout".
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