Peut-on être heureux sans faire l'amour ?

Pour beaucoup, vivre sans sexe est aussi impensable que de manger un repas sans fromage, d'imaginer la Normandie sans pluie, ou de penser à Roméo sans Juliette. En d'autres termes, cela semble incomplet. Pourtant, le phénomène du "no sex", qu'il soit subi, choisi ou lié à une orientation sexuelle particulière, est de plus en plus discuté. Le sexe est-il vraiment essentiel au bonheur ? C'est la question abordée dans cet épisode d'OrgasmiQ.

"J'ai souvent été confrontée à de l'incompréhension, car très tôt, j'avais des petits amis, mais ça ne se passait évidemment pas comme le racontaient mes copines", confie Ana, 25 ans. Son asexualité a été une quête complexe, surtout durant son adolescence. Les personnes asexuelles représentent entre 1 et 4 % de la population.

Certaines personnes, comme Justine, choisissent de mettre leur sexualité en pause après une rupture douloureuse. Aujourd'hui, elle pratique le jeûne sexuel occasionnellement pour se reconnecter avec elle-même. Bien que cette abstinence soit totale pour certains, Justine a choisi de suspendre sa sexualité avec les autres, tout en se permettant de ressentir du plaisir personnellement.

Le "no sex" peut être motivé par des raisons uniques à chaque individu. "Cela peut être dû à des circonstances difficiles, comme un traumatisme ou une maladie, ou encore à cause de douleurs intimes", explique Charline. Il est crucial de comprendre que c'est un choix qui n'affecte pas forcément le bonheur personnel.