La politique français pour sortir des pesticides est un échec. Mardi 4 février, la Cour des comptes a pointé du doigt les mauvais résultats du gouvernement en matière de lutte contre ces produits phytosanitaires. Et certains appellent à agir au plus vite.
400 millions d'euros, c'est le budget d'action du gouvernement pour encourager les acteurs de l'agriculture à sortir des pesticides. Mais cette somme est loin d'amener à des résultats. Adressé à Matignon mais publié ce mardi, le référé de la Cour des comptes rappelle à l'ordre le gouvernement.
Important retard, imbroglio administratif, absence de résultats, manque de transparence... Le bilan de 10 ans de plans pour sortir la France de sa dépendance phytosanitaire ressemble à un crash écologique, avec des politiques qui, n'ont pas vraiment d'arguments pour l'expliquer.
Début janvier 2018, la vente de pesticides avait bondi de 21% et de 25% en une décennie, soit depuis 2007. À cette période, avait eu lieu le Grenelle de l'environnement, lors duquel le gouvernement avait lancé le plan Ecophyto I, dans le but de réduire de 50% l'usage de pesticides en 10 ans. Cela s'est soldé par un échec. En 2015, est donc créé le plan Ecophyto II qui a rapidement été modifié par un autre plan en 2018 : Ecophyot II +. Puis en avril 2019, neuf mois plus tard, la Cour des Comptes réagit.
Aujourd’hui, on peut constater une hausse de l'utilisation de ces produits par les professionnels de l'agriculture car les agriculteurs font des stocks, en raison d'une redevance en augmentation pour les associations écologistes. C'est le modèle classique d'après-guerre de fort rendement qui provoque ces hausses de stocks, avec des mauvaises herbes toujours plus résistantes.
Les politiques successives n'ont donc pas été assez incitatives jusqu'ici. On ne met pas assez de pression aux vendeurs de pesticides afin de proposer une alternative aux acheteurs. Certains évoquent des sanctions pécuniaires, bien que ce soit toujours délicat à mettre en place. On peut également parler de plan de financement complexe du manque d'analyse annuel entre plusieurs ministères.
Dans sa réponse à la Cour des Comptes, le Premier ministre a mis en avant la mise en place d'une zone d'épandage de la baisse des produits les plus toxiques mais il promet de revoir sa copie. Édouard Philippe devrait donner de nouvelles pistes en avril, après les élections municipales. Par ailleurs, beaucoup de maires ont pris des arrêtés anti-pesticides. Et beaucoup d'agriculteurs le regrettent.
Les moyennes montagnes sont situées entre 1350 et 1850 mètres et les tstations qui s'u trouvent vivent une saison difficile. La station de Mourtis, vient d'annoncer sur sa page Facebook qu'elle fermait temporairement faute de neige. Le redoux du mois de février a fait fondre le manteau neigeux et l'inquiétude monte dans les Pyrénées, et d'autres stations comme Luchon Superbagnères et cela s'amplifie avec les vacances d'hiver qui arrivent. Les Pyrénées représentent 10% du marché du ski français.
C'est une opération de recyclage qui marche bien. Cette année, 115.000 sapins ont été collectés, c'est 30.000 de plus qu'en 2018. Les sapins sont ensuite recyclés en copeaux de bois utilisés pours les parcs et jardins municipaux. Dans le Sud-Ouest, certains les utilisent aussi pour renforcer les dunes.
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