Des perquisitions ont eu lieu dans différentes propriétés du groupe Mulliez en France, en Belgique et au Luxembourg dans le cadre d'une information judiciaire pour soupçons de fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale.
Cette enquête "ouverte depuis 8 mois" est conduite par la Jirs de Lille, en coordination avec l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF)
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Ces perquisitions, confirmées de source proche du dossier, ont été révélées par La Voix du Nord sur son site internet.
La famille Mulliez, connue pour sa grande discrétion, contrôle un empire, présent pour l'essentiel dans le domaine de la distribution.
Ses principales enseignes sont Auchan, Décathlon, Leroy-Merlin ou encore Kiabi ou Norauto. Selon le magazine Challenge, Gérard Mulliez, fondateur d'Auchan, et sa famille étaient à la tête de la quatrième fortune de France en 2015, avec 23 milliards d'euros.
Les perquisitions ont notamment eu lieu à Roubaix où se trouve le siège social du groupe Mulliez, au Luxembourg et à Néchin en Belgique, dans la résidence de Patrick Mulliez, fondateur de Kiabi.
L'enquête a été ouverte suite "à un dépôt de plainte de la part d'un membre de la famille Mulliez" à l'encontre d'autres membres: "cela ressemble à un règlement de comptes", a estimé une source judiciaire.
Invité de RTL MIDI à 12h50 : Bertrand Gobin, journaliste indépendant et auteur de "La face cachée de l'empire Mulliez" aux Editions La Borne Seize.
Face au risque de voir le projet de loi travail rejeté à l'Assemblée par "une conjonction d'oppositions", Manuel Valls a dégainé l'arme constitutionnelle du 49-3 pour faire adopter le texte sans vote, sauf si une motion de censure, aussitôt déposée par la droite, est adoptée jeudi.
En signe de protestation, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dans plusieurs villes à l'appel de Nuit debout, entraînant des heurts avec les forces de l'ordre.
Devant les députés, le Premier ministre a formellement engagé la responsabilité de son gouvernement, après le feu vert un peu plus tôt d'un conseil des ministres extraordinaire.
Le gouvernement "ne sera pas renversé" jeudi lors du vote de la motion de censure de la droite, a assuré Stéphane Le Foll, en adressant une mise en garde appuyée aux députés PS qui seraient tentés de la voter.
"Je ne crois pas qu'elle (la motion de censure) puisse passer ou alors il y a une responsabilité qui serait prise par ceux qui iraient voter avec toutes les contradictions que cela comporte", a-t-il averti encore.
"C'est-à-dire qu'ils ne veulent pas de cette loi et ils iraient voter la motion de censure de la droite qui, elle, veut aller encore beaucoup plus loin et remettre en cause, pour le coup, des acquis fondamentaux", a développé le porte-parole.
Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a appelé à "durcir le mouvement" contre la loi travail car "rien n'est terminé" malgré le recours par le gouvernement à l'article 49-3 pour faire adopter ce projet.
Loi Travail : le gouvernement a-t-il eu raison de passer en force ? RTL vous invite à répondre à la question du jour.
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