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"Pendant que nous y sommes, brûlons le boeuf écorché de Rembrandt" ironise Saporta
L'association PETA qui défend le bien-être animal, a invité les maires a changer les noms de rues qui rappellent le calvaire vécu par les animaux.
Un militant de la PETA à Sydney
Crédit : TIMOTHY A. CLARY / AFP
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Les pauvres maires ! S'ils pouvaient changer fissa les noms abjectes de leurs rues carnivores, ce serait sympa. Aussi, j'appelle solennellement ce matin monsieur le maire d'Issigeac, a remplacé l'ignoble rue de la Saucisse, par "Soy sicce" en référence aux délices de charcuteries au soja. Monsieur le maire de Caen, votre rue du Fromage n'a que trop duré. Nommez la rue du "Faux Mage" que diable !
J'ai envie de dire à PETA "pourquoi s'arrêter là ?". Pendant que nous y sommes, appelons aussi le Louvre, qu'il brûle l’ignoble Bœuf écorché peint par Rembrandt au XVIIème siècle. Ajoutons au bûcher des infamies quelques classiques cinématographiques. Au trou La Grande Bouffe de Ferreri, elle attendra sa réadaptation végan. Tout comme L'Aile ou la Cuisse dont le seul titre est une provocation répugnante.
Des combats sur le bien-être animal, il y en a un paquet à mener. Aussi je ne suis pas certaine de l'urgence de celui-là. Ni de l'urgence d'enquiquiner nos édiles ruraux qui en ces périodes de "maire bashing" ont d'autres chats à fouetter. Mince, "fouetter des chats", ça ne doit pas être végan, c'est comme ça.
