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Otages d'Arlit : David Hornus estime "qu'il n'est pas mesquin" pour un négociateur de "réclamer son dû"

REPLAY - David Hornus, directeur de Corpguard, est revenu sur la plainte déposée par un ancien agent de la DGSE, qui n'aurait pas été payé après avoir permis la libération d'otages français détenus par l'Aqmi.

Christophe Pacaud Agnes Bonfillon

Christophe Pacaud & Agnès Bonfillon

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Plus d'un an et demi après la libération des otages d'Arlit, Jean-Marc Gadoullet n'a toujours pas été payé. L'ancien agent de la DGSE, qui a mené les tractations cruciales ayant abouti à la libération, en octobre 2013, de Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret, enlevés en 2010 au Niger, n'aurait toujours pas touché de rémunération de la part des groupes Areva et Vinci, les employeurs des ex-otages.

David Hornus, directeur de Corpguard, pense que Jean-Marc Gadoullet prend des risques en sortant de l'anonymat. Toutefois, il estime que l'ancien colonel est dans son droit de réclamer sa rémunération, après avoir risqué sa vie pour la libération des otages.

Quand vous mettez votre peau au bout d'une cause pour libérer un otage, je ne trouve pas mesquin de réclamer son dû, surtout si ce dernier a été prévu, anticipé et acté dans le cadre d'un contrat.

David Hornus, directeur de Corpguard
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