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Obsèques du pape François : "Il aimait son peuple, aujourd'hui, le peuple lui rend hommage", salue le cardinal Bustillo sur RTL
Le cardinal Bustillo salue, depuis Rome ce vendredi 25 avril, les dizaines de milliers de personnes venues rendre hommage au pape François.
Le cardinal Bustillo, le 25 avril 2025
Crédit : Marie Guerrier/RTL
Alors que ce 26 avril seront célébrées les obsèques du pape François, plus de 128.000 personnes se sont déjà recueillies devant sa dépouille, selon les chiffres du Vatican. La basilique Saint-Pierre ne désemplit pas.
"Beaucoup de personnes sont passées pour nous saluer, pour nous encourager, pour nous donner la force et la prière, confie le cardinal Bustillo en direct de Rome pour RTL, ce vendredi 25 avril. Je suis surpris de voir la quantité de personnes qui attendent pour prier, pour passer devant le pape. Le pape était populaire, il aimait son peuple. Aujourd'hui, le peuple lui rend hommage. Le peuple va le voir, prier pour lui et le saluer. Et le mouvement, il est impressionnant, je pense qu'il aurait beaucoup aimé"
Après une journée d'émotion et d'adieu au pape François, viendra le temps de songer à la succession. Le cardinal Bustillo prendra part au conclave qui désignera le prochain pape. "On se retrouve d'horizons très différents, des cultures très différentes, explique-t-il, donc, il est normal qu'on puisse échanger, parler, qu'on puisse dire ce qu'on voit, comment on voit l'Église, comment on voit le présent, comment on voit l'avenir. Et comme j'ai souvent dit aux médias, il est important que nous puissions nous écouter. Quand on s'écoute, on se connaît. Quand on se connaît, on se comprend. Quand on se comprend, on dit ça ensemble et à la fin, on décide pour les meilleurs d'entre nous."
Lors de ce conclave, il ne s'agit pas, selon le cardinal, de choisir en fonction de ses affinités. "Nous devons penser au bien des catholiques, les catholiques méritent d'avoir un bon pape. Donc notre démarche n'est pas dans l'intérêt, on n'est pas dans une logique profane ou politique de base. On est dans une logique de service et on pense aux biens des catholiques. Ils méritent un bon pape et c'est pour cela que quand on vote, on ne vote pas en fonction du passeport ou de nos intérêts, mais en fonction du bien des catholiques".
