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Najat Vallaud-Belkacem : "La question des rites à l'école se pose"

REPLAY - Découvrez les sujets qui seront abordés dans l'émission "Les auditeurs ont la parole".

Najat Vallaud-Belkacem, invitée de RTL, le 15 janvier 2015
Najat Vallaud-Belkacem, invitée de RTL, le 15 janvier 2015
Crédit : Fanny Bonjean / RTL.fr
LES AUDITEURS du 15/01/2015
00:35:58

La liberté d'expression n'est pas la liberté d'insulter (Premier ministre turc)

Le Premier ministre islamo-conservateur turc Ahmet Davutoglu a dénoncé jeudi la publication par l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo d'une caricature du prophète Mahomet, jugeant que la liberté d'expression n'était pas "la liberté d'insulter". 

"La publication de cette caricature est une grave provocation (...) la liberté de la presse ne signifie pas la liberté d'insulter", a déclaré M. Davutoglu à la presse à Ankara avant de prendre l'avion pour une visite à Bruxelles. 

"Nous ne pouvons accepter les insultes faites au prophète", a insisté le chef du gouvernement. 

A la "une" du premier numéro sorti après la tuerie qui a décimé sa rédaction, Charlie Hebdo a publié mercredi un dessin de Mahomet la larme à l'oeil et tenant une pancarte "Je suis Charlie", le slogan des millions des manifestants qui ont défilé en France et à l'étranger pour condamner les attaques jihadistes qui ont fait 17 morts en trois jours à Paris. 

M. Davutoglu a participé dimanche, aux côtés du président français François Hollande et d'une quarantaine d'autres chefs d'Etat et de gouvernement, à la grande marche organisée à Paris, notamment pour défendre la liberté de la presse. 

Comme celles qu'il avait déjà publiées dans le passé, la caricature de Mahomet à la "une" de Charlie Hebdo a provoqué de nombreuses réactions outrées et menaçantes de dirigeants politiques et d'autorités religieuses dans tout le monde musulman. 

Le journal turc d'opposition Cumhuriyet a publié "par solidarité" cette caricature ainsi qu'un encart en turc reprenant l'essentiel des articles et des  dessins de Charlie Hebdo. 

Plusieurs sites internet turcs ont égalé affiché ce dessin de Mahomet. 

Un tribunal turc a ordonné quelques heures plus tard le blocage de toutes les pages web affichant le dessin du prophète, la qualifiant "d'insulte pour les croyants". 


La liberté d'expression a-t-elle des limites ? Peut-on se moquer des religions ?


Invités du débat de RTL Midi : Maître Basile Ader, avocat spécialiste du droit de la presse et de la liberté d'expression et Abdallah Zekri, Président de l'Observatoire contre l'islamophobie du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM).

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Najat Vallaud-Belkacem : "La question des rites à l'école se pose"

 Après la vague d'attentats qui a frappé la France, la ministre a rappelé que "l'onde de choc qui a traversé la France n'a pas épargné l'école".


"L'onde de choc qui a traversé la France n'a pas épargné l'école", a expliqué ce matin Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l'Éducation nationale, sur RTL. Pour elle, "la question des rites et de l'autorité à l'école se pose", après la série d'incidents recensés dans les écoles françaises pendant les hommages aux victimes des actes terroristes récents.

"Il y a besoin pour les élèves de se reconnaître dans une communauté qui peut se matérialiser pourquoi pas par des rites", a déclaré la ministre. Imposer aux élèves de se lever ou de chanter la Marseillaise font partie "des choses qui me paraissent devoir ne pas être prises à la légère", a-t-elle estimé.

"Nous avons aussi à apprendre aux élèves le respect, de la force de la loi, de l'autorité", selon Najat Vallaud-Belkacem, qui souhaite "prendre le temps de la consultation avant d'annoncer des mesures".


Faut-il des sanctions contre les élèves qui n'ont pas respecté la minute de silence ? La rédaction de RTL vous invite à voter et donner votre avis à la question du jour !

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Livret A: la Banque de France recommande une baisse historique du taux à 0,75%

Le Livret A pourrait voir son taux atteindre son plus bas niveau historique début février, à 0,75% contre 1,0% actuellement, si le gouvernement décide de suivre la recommandation faite jeudi  par le gouverneur de la Banque de France. 


Depuis la création de ce produit d'épargne en 1818, sa rémunération n'a jamais été inférieure à 1,0%. 


"Je propose 0,75%. Économiquement, je devrais proposer un peu plus bas, 0,50% sans aller jusqu'à 0,25%, mais je veux tenir compte de la psychologie des  épargnants. Donc je pense qu'il faut faire un mouvement d'une ampleur relativement limitée", a expliqué le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer.


Pour déterminer le rendement du placement préféré des Français, il existe une formule dépendant du niveau de l'inflation (hors tabac), auquel il faut ajouter un quart de point. Or, puisque la hausse des prix a été nulle fin 2014,  on obtient donc un taux théorique de 0,25%. 


La décision de modifier le taux revient en premier au gouverneur de la Banque de France. Soit il applique la formule et ce taux théorique entre automatiquement en vigueur. Soit il choisit d'y déroger et, dans ce cas, sa recommandation peut ou non être suivie par le ministre des Finances qui a le dernier mot. 


Il n'est pas rare de voir la formule de calcul ne pas être appliquée à la lettre. A l'été 2014, déjà, la faible inflation aurait dû conduire à une baisse  du taux du Livret A à 0,5%. Mais celui-ci avait finalement été ramené de 1,25% à 1,0% par le gouvernement, tandis que le gouverneur de la Banque de France avait proposé 0,75%. 
 

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