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Moirans : "On est dans un véritable malaise de société", explique le maire

REPLAY - Gérard Simonet a reçu la visite de Manuel Valls, deux semaines après le saccage de sa commune par des membres de la communauté des gens du voyage.

Isère : des gens du voyage ont brûlé des voitures à Moirans, le 20 octobre 2015
Isère : des gens du voyage ont brûlé des voitures à Moirans, le 20 octobre 2015
Crédit : PHILIPPE DESMAZES / AFP
Moirans : "On est dans un véritable malaise de société", explique le maire
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Le maire de Moirans (Isère) a reçu Manuel Valls deux semaines après le saccage de sa commune par des gens du voyage le 20 octobre, et semble convaincu par son intervention. "Cela me convient très bien". "J'ai vu un Premier ministre ferme et qui sait être à l'écoute." témoigne t-il.

L'élu explique que les victimes des violences ont fait passer au Premier ministre des messages de toutes formes, pas seulement sur des revendications d'ordre pécuniaire. "On est dans un véritable malaise de société" explique le maire, déplorant "le laxisme" de certains dirigeants "de droite comme de gauche" lors des dernières années.

Les "gens du voyage qui ne voyagent plus" posent question

Gérard Simonet se montre néanmoins nuancé sur les mesures à prendre, faisait la différence entre les voyageurs "occasionnels" et des gens du voyage désormais installés sur certaines zones. "On ne peut pas être des gens du voyage qui ne voyagent plus" lance t-il, s'interrogeant sur le régime accordé par la loi aux gens du voyages "sédentarisés".

"Ce qui s'est passé est inadmissible" mais "ne faisons pas d'amalgames" tempère Gérard Simonet, qui attend "le résultat des enquêtes" et appelle à la vigilance. "Il y a le temps judiciaire et le temps politique" ajoute t-il. Face à la polémique ayant suivi l'intervention tardive des gardiens de la paix, l'élu estime que "si les forces de l'ordre étaient entrées dans des affrontements violents, il y aurait eu de la casse matérielle et de la casse humaine." "Je préfère que les gens soient arrêtés avec des preuves plutôt qu'ils soient arrêtés sur le fait puis relachés le lendemain." conclut t-il.

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