Découverts à Marseille et à Ajaccio en août 2013, 10 membres présumés d'un réseau de trafiquants de bébés roms passent ce mardi à la barre du tribunal correctionnel de la cité phocéenne où ils comparaissent pour la vente de deux nourrissons à deux couples stériles de la communauté des gens du voyage.
Accusés de "traite d'êtres humains sur personne vulnérable", Carmen et Mike Gorgan s'estiment victimes de la situation. L'homme, qui avait visiblement discuté avec les malfaiteurs, parle d'une somme de 8000 euros en échange du nourrisson : "Il m'a dit j'ai un enfant à donner, j'en ai 7 avec celui-là, je n'arrive pas à vivre, en Roumanie c'est dur, ils en ont demandé 8000 euros et une voiture pour repartir en Roumanie. Ce n'était pas l'adopter".
Selon leur avocat, le couple n'avait pas réalisé la gravité des faits qui leur sont aujourd'hui reprochés : Ils savent maintenant que c'est quelque chose d'extrêmement grave mais pour eux, dans leur esprit, au départ, il n'y avait pas de côté illégal. Après, y-a-t-il eu acte mercantile ou pas, toute la question sera là", a ainsi déclaré Me Jean-François Chanut à RTL.
Tony, le bébé rom accueilli pendant 5 semaines par la famille Gorgan a été confié à l'aide sociale pour l'enfance.
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