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Le 9 avril 2018, Emmanuel Macron a appelé les catholiques à "ne pas rester au seuil" de l'engagement politique
Crédit : AFP / LUDOVIC MARIN
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La droite et le centre oscillaient entre circonspection et soutien mardi 10 avril après le discours d'Emmanuel Macron devant la Conférence des évêques, au cours duquel il a notamment déclaré vouloir "réparer" le lien "abîmé" entre l'Église et l'État. Spécialiste des religions, Odon Vallet pointe l'erreur factuelle commise par le chef de l'État : "Il a parlé de liens entre l'Église et l'État, comme s'il y avait une seule église catholique, alors qu'il y a d'autres églises, notamment protestantes".
Mais pour le reste, le Président "a raison de dire que l'État et les religions peuvent avoir des relations, mais il ne faut en privilégier aucune", estime l'historien. Le professeur des universités convient qu'Emmanuel Macron "n'est pas en ligne avec l'interprétation stricte de la loi de 1905 sur la laïcité".
Mais une interprétation "libérale" de la laïcité, comme aux États-Unis, est néanmoins possible. "Ça ne remet pas en cause la laïcité telle qu'elle est conçue d'une manière ouverte", tranche donc Odon Vallet.
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