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Loi sur le renseignement : Valls se félicite d'une "très large majorité" en faveur du texte

REPLAY – Le Premier ministre Manuel Valls a salué ce mardi l'adoption par les députés, en première lecture, de la loi sur le renseignement.

Julien Sellier
Julien Sellier
Loi sur le renseignement : Valls se félicite d'une "très large majorité" en faveur du texte
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Julien Sellier & Bénédicte Tassart & Christophe Pacaud
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Le projet de loi sur le renseignement a été adopté ce mardi en première lecture par les députés, à l'Assemblée nationale. Manuel Valls a affiché sa satisfaction et s'est félicité "d'une très large majorité en faveur du texte", qui a recueilli 438 voix pour et 86 contre.

"L'Assemblée nationale a considéré qu'il fallait se rassembler, malgré des accusations insupportables, mettant en cause des aspects liberticides de ce texte", a estimé le chef du gouvernement. Selon lui, la loi sur le renseignement représente une grande avancée "face à la menace terroriste, mais aussi dans la lutte contre la grande criminalité ou contre l'espionnage économique".

Robert Ménard assure qu'il n'y a pas de fichage des élèves à Béziers

"Il n'y a pas de fichage" des élèves scolarisés à Béziers, a affirmé ce mardi lors d'une conférence de presse le maire de la ville, Robert Ménard. Ces nouvelles déclarations contredisent totalement ses propos tenus la veille sur France 2. Il avait indiqué lors de l'émission Mots Croisés que "le maire a les noms, classe par classe, des enfants. Je sais que je n'ai pas le droit, mais on le fait".

Le maire apparenté FN a tout de même défendu le principe du fichage dés élèves. "Au moins cette polémique, elle a ce mérite, celui de relancer le débat sur les statistiques ethniques", a-t-il déclaré. Robert Ménard a par ailleurs indiqué ne pas regretter ses propos. "Je suis en colère après notre classe politique française qui se moque du monde", a ajouté le maire d'extrême droite.

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Notons que la loi interdit formellement les statistiques ethniques. L'article 226-19 du Code Pénal stipule notamment que le profilage communautaire est passible d'une peine de cinq ans d'emprisonnement et de 300.000 euros d'amende.

La guerre se poursuit entre Jean-Marie Le Pen et sa fille

Au lendemain de sa suspension du Front national, Jean-Marie Le Pen a de nouveau insisté sur le fait d'être "un homme parfaitement libre, qui exprime une opinion politique depuis 60 ans". Il a également interpellé sa fille Marine Le Pen, qui, selon lui, "n'est pas censée ignorer la psychologie et la pratique de son père, mais celle-ci l'a oublié".

On dit que l'ingratitude est la vertu des rois. Comme Marine Le Pen est la reine de Thèbes, c'est bien normal.

Jean-Marie Le Pen, co-fondateur du Front national

Le patriarche rappelle en outre qu'il reste président d'honneur du parti, et cette situation "gêne la petite mafia au pouvoir". En principe, "il peut ainsi tout voir, et il fait partie de toutes les organisations", a-t-il insisté.

À écouter également dans ce journal

- Washington vient d'autoriser les liaisons par ferry entre Cuba et les États-Unis, dans le cadre du réchauffement des relations entre les deux pays.
- Le Real Madrid défie ce soir sur son terrain la Juventus Turin, en demi-finale aller de la Ligue des champions.

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