Les secrets de Stève "Le Phoque" Stievenart pour accomplir des exploits dans les eaux les plus froides

INVITÉ RTL - Le nageur en eau libre Stève "Le Phoque" Stievenart se raconte dans son livre, "Stève le phoque", où il détaille son entraînement intense pour s'habituer à la nage en eaux froides.

Steve le phoque sur RTL, le 27 mars 2023.

Crédit : RTL

AVENTURE - Stève le phoque est l'invité de Julien Sellier

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Un pseudonyme qui ne doit rien au hasard. Après avoir traversé la Manche à plusieurs reprises et multiplié les exploits dans les plus célèbres points d'eau du monde, Stève "Le Phoque", de son vrai nom Stève Stievenart, s'est entraîné à la nage en eaux froides. Une adaptation que le nageur en eau libre raconte dans Stève le phoque (Michel Lafont).

L'ancien sportif de haut niveau, a ressenti "l'appel de la mer" à ses 40 ans, après un grave accident de jet ski. Une véritable "révélation", un "déclic", qu'il se remémore dans son ouvrage. Le nageur revient également sur sa première traversée de la Manche, durant laquelle il a expérimenté la "nage de nuit" pour la première fois et perdu 7 kilos : "C'est très angoissant, parce que la nuit, on redevient une proie", explique-t-il.

Celui qui s'est entraîné à traverser "des bancs de méduses", se souvient également avoir été "coincé dans un filet de pêche en pleine nuit". Un rude entraînement face aux éléments, pour lequel il a dû prendre du "bon gras", passant de 60 kg à 110 kg. "La clé de la traversée de la Manche, c'est la résistance au froid" et ce "avant même de parler d'effort", souligne encore le sportif.

Eaux glacées, méduses : un entraînement drastique

Car le règlement de sa discipline lui interdit de porter une combinaison. Stève "Le Phoque" a donc dû préparer son propre corps à résister à la température de l'eau et aux difficultés de l'épreuve. Et pour prendre du poids efficacement, rien de tel que les poissons gras : "harengs, sardines, maquereaux, anchois", consommés jusqu'à 5 fois par jour, détaille-t-il encore.

Pour s'habituer au froid, Stève Stievenart a dû adapter la température de son environnement au quotidien, bien avant de s'immerger, en dormant les fenêtres ouvertes, à basse température. Il a également nagé en Islande, faisant face à des "méduses de 30 mètres". Un programme périlleux, mais indispensable, digne du régime de son animal totem, dont il s'est inspiré.

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