Dans un hors-série intitulé "Se soigner autrement, le guide des médecines douces", le magazine 60 Millions de Consommateurs passe au crible onze disciplines, de l'acupuncture à la phytothérapie, en passant par la chiropraxie, l’hypnose ou encore la médecine traditionnelle chinoise. Qu’est-ce qui est efficace ? Qu’est-ce qui peut être dangereux ? Qu'est-ce qui ne marche pas ? Qui est autorisé à exercer ? Le hors-série fournit des réponses claires et rigoureuses. Ces médecines douces sont même pratiquées dans les hôpitaux publics. Ainsi, l'hôpital de la Salpêtrière à Paris a ouvert il y a cinq ans un centre intégré de médecine traditionnelle chinoise. Une sage-femme y pratique notamment des séances d'acupuncture sur des femmes enceintes.
Patrick Romestaing, ORL et vice-président du Conseil de l'Ordre des Médecins, reconnaît qu'il y un "engouement fort" pour ces pratiques. "Il n'y a pas de danger majeur avec l'homéopathie. En revanche, sur les plus de 400 techniques alternatives recensées par l'OMS dans le monde, le Conseil n'en retient que quatre", explique-t-il, citant l'homéopathie, la mésothérapie, les médecines manuelles et l’ostéopathie ("qui ont un enseignement reconnu"). Il rajoute à cette liste l'hypnose ("qui doit être nécessairement enseignée par des professionnels de santé"). Il ajoute : "On peut tout à fait recommander ces pratiques, qui doivent être complémentaires plutôt qu'alternatives". Face aux charlatans, Patrick Romestaing met en garde les personnes fragiles contre les dérives sectaires.
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