Protéger contre la tentation. C'est le credo développé par le projet de loi Santé mené par Marisol Touraine. Les députés ont en effet voté un amendement UDI pour interdire les fontaines à sodas dans les lieux publics. Cette pratique, venue tout droit des États-Unis, commençait à se répandre largement notamment dans les chaînes de restauration rapide.
Philippe Vigier, président du groupe UDI à l'Assemblée nationale, parle d'un "danger de santé publique". "À un moment ou à un autre, il faut que l'on soit capable d'ériger des barrières lorsqu'il y a des fléaux comme celui de l'obésité en France et dans de nombreux pays du monde. Il faut être capable d'apporter un caractère réglementaire", a expliqué le député.
La lutte contre l'obésité gagne donc du terrain alors que ces fontaines sont de plus en plus répandues. Le problème est d'autant plus important qu'il touche un public bien particulier. "Les jeunes, les adolescents et les populations les plus défavorisées qui trouvent là sur un plan économique une revalorisation de la consommation. C'est particulièrement pervers car cela touche des populations à risque que l'on veut protéger sur le plan de l'obésité", a expliqué Serge Hercbecq, professeur de nutrition.
Parmi les principaux concernés ? Quick. La chaîne de fast-food a installé des fontaines à sodas dans la quasi-totalité de ses restaurants. Le groupe regrette déjà "de ne plus pouvoir laisser à ses clients la liberté de choisir".
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