Mal connus, mal aimés, les bacs professionnels scolarisent de la seconde à la terminale plus de 500.000 élèves en France et expliquent la hausse du pourcentage de bacheliers dans une classe d'âge. Mais ces filières souffrent de plusieurs maux.
Le bac pro a été créé en 1985 à la demande de l'Union des industries et des métiers de la métallurgie, une grosse fédération patronale, qui réclamait une hausse de la qualification des ouvriers et employés.
Avec une double finalité: permettre une insertion professionnelle dès ce bac en poche et la possibilité de poursuivre des études puisque c'est un bac.
Depuis 2008, les candidats au bac professionnel préparent leur diplôme sur trois ans, comme les élèves en lycée général, et non plus quatre. Les effectifs des BEP ont été transférés sur ces filières, contribuant à leur essor.
Les bacs pro restent très marqués socialement, puisque 12% seulement des enfants de cadres sont dans l'enseignement professionnel, contre 60% des enfants d'ouvriers.
Si l'on s'approche de l'objectif de 80% de bacheliers au sein d'une classe d'âge (on est actuellement à 77%), c'est en raison de l'envolée des bacs pro, rappelle Nathalie Mons, présidente du Cnesco, le conseil d'évaluation du système scolaire, qui a publié une vaste étude sur l'enseignement professionnel jusqu'au bac (bac pro et CAP).
Cette année, ils sont environ 170.000 candidats à passer les épreuves, à partir du 15 juin, répartis dans une centaine de spécialités. Leur taux de réussite était de 80,5% lors de la session 2015, contre plus de 90% pour les bacs généraux ou technologiques.
L'insertion professionnelle après ce diplôme reste peu satisfaisante: 46% des bacheliers pro sont au chômage sept mois plus tard et toujours 20% trois ans après.
"La France fait ainsi partie des pays de l'OCDE qui insèrent le moins bien les jeunes issus de l'enseignement professionnel", note le Cnesco.
Invité des Auditeurs ont la parole à 13h30 : Nathalie Mons, présidente du Conseil national de l'évaluation du système scolaire.
"Le plus tôt sera le mieux" pour la déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy, pour éviter toute "suspicion" sur la primaire de la droite, a estimé Benoist Apparu, proche d'Alain Juppé.
"La règle du jeu est connue. Ce n'est pas lui qui l'a instituée. Elle fixe un délai pour se déclarer au maximum le 9 septembre, et une règle spéciale (pour le président du mouvement): une démission au plus tard le 25 août", a rappelé Benoist Apparu, alors que des voix se sont élevées au sein des Républicains pour presser Nicolas Sarkozy d'officialiser sa candidature et quitter la présidence du parti.
"Juridiquement parlant, il n'y a rien à dire. Financièrement parlant, il n'y a aucun problème. Politiquement parlant, le plus tôt sera le mieux. On voit bien que Nicolas Sarkozy est en campagne. C'est naturel d'ailleurs, il est revenu pour ça, il est légitimement candidat", a ajouté le député de la Marne.
Alain Juppé, François Fillon, Bruno Le Maire, Jean-François Copé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Hervé Mariton, Nadine Morano, Frédéric Lefebvre, Geoffroy Didier, Jacques Myard et Jean-Frédéric Poisson ont d'ores et déjà annoncé leur candidature à cette primaire (20-27 novembre).
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Primaire : Nicolas Sarkozy doit-il mettre fin au suspense de sa candidature ? RTL vous invite à répondre à la question du jour.
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