L'une des prouesses techniques de Philae, c'était d'avoir pu transporter à 500 millions de kilomètres de la Terre un laboratoire miniature de la taille d'une boîte à chaussures. Ce laboratoire est capable d'analyser la composition chimique de gaz. Sur la comète Tchourioumov-Guérassimenko, Philae a commencé à renifler le sol. Il est tombé en panne d'énergie. Mais il pourra peut-être reprendre sa mission au printemps, si ses panneaux solaires se rechargent.
Sur Terre, ce mini-laboratoire - exactement le même - va permettre d'analyser des compositions chimiques de façon beaucoup plus rapide. Exemple : certains malades du cancer dégagent des molécules particulières. Pour faire ces analyses, il faut prélever des échantillons et les envoyer dans un laboratoire. Là, chaque hôpital pourra être équipé avec ce mini-labo et faire les diagnostics plus vite, quand il sera mis totalement au point.
En fait, l'Agence spatiale européenne a ouvert dans plusieurs pays des incubateurs. Ce sont des endroits où des chercheurs peuvent venir travailler sur les technologies utilisées dans l'espace et les appliquer à notre quotidien. Ces incubateurs ont déjà donné naissance à 200 start-up. À Toulouse, l'une d'elles travaille pour mieux gérer les réseaux de transport en commun et les trains.
L'espace nous a déjà donné la couche-culotte, l'air-bag et le détecteur de fumée. Grâce à ces pépinières d'entreprises, l'Agence spatiale européenne compte changer un peu plus notre vie sur Terre.
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