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Le président du Giec soupçonné de harcèlement sexuel
La prochaine session du Giec ne sera pas supervisée par son président Rajendra Pachauri, sous le coup d'une enquête pour harcèlement sexuel.
L'Indien Rajendra Pachauri, 74 ans, est mis en cause par une femme de 29 ans (archives).
Crédit : ATTILA KISBENEDEK / AFP
Le président du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec), l'Indien Rajendra Pachauri, ne présidera pas une des sessions du groupe la semaine prochaine après l'ouverture d'une enquête pour harcèlement sexuel le visant dans son pays, a annoncé la police.
Rajendra Pachauri ne présidera pas la session plénière à Nairobi du Giec, le groupe des experts de l'ONU sur le climat, en raison "de questions exigeant son attention", avait sobrement indiqué le Giec samedi 21 février.
Emails, SMS, WhatsApp...
Selon la police indienne, Rajendra Pachauri, 74 ans, est mis en cause par une femme de 29 ans, chercheur dans son centre d'études de New Delhi. "Une femme a déposé une plainte contre lui pour harcèlement sexuel (...) il y a environ une semaine et une enquête est en cours", a déclaré le porte-parole de la police de Delhi.
La plaignante accuse notamment le climatologue de lui avoir envoyé des courriers électroniques, des SMS ou des messages instantanés via l'application WhatsApp. Rajendra Pachauri récuse ces accusations, et affirme que sa messagerie électronique et son téléphone portable ont été piratés. Il doit se présenter devant un tribunal lundi à New Delhi pour plaider sa cause lors d'une audience destinée à statuer sur sa liberté.