Le patronat refuse de reprendre les négociations sur les salaires des routiers
REPLAY INTÉGRAL - Plusieurs fédérations patronales de transport routier ont annoncé qu'elles ne participeront pas à la séance de négociations, prévue jeudi matin, faute d'élément nouveau.

Les blocages sur les routes risquent de se poursuivre. Plusieurs fédérations patronales de transport routier, dont la principale, la FNTR, ont annoncé ce mercredi qu'elles ne participeront pas à la séance de négociations de jeudi matin. Elles laisseront donc les syndicats seuls, faute d'élément nouveau.
"Aucun élément nouveau ne permet aujourd'hui de reprendre la négociation dans les meilleures conditions et d'espérer la signature d'un accord. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de ne pas assister à la réunion convoquée pour demain jeudi 22 janvier 8 heures 30", indiquent dans un communiqué commun la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), TLF et l'Unostra.
Les négociations butent sur l'ampleur de l'augmentation salariale. Alors que les syndicats réclament 5%, le patronat ne veut pas aller au-delà de 2%. "Nous ne sommes pas en capacité de faire mieux : nos entreprises sont frappées de plein fouet par la crise économique et souffrent d'un grave déficit de compétitivité", expliquent dans leur communiqué les trois fédérations.
Hollande veut lutter contre la montée des intégrismes à l’école
Après les annonces concernant la lutte contre le terrorisme et les effectifs dans l'armée, François Hollande a adressé, ce mercredi après-midi, ses vœux au monde éducatif depuis le grand amphithéâtre de la Sorbonne. Le chef de l’État a saisi cette occasion pour annoncer un premier ensemble de mesures, pour lutter contre la montée des intégrismes à l'école.
"Aucun incident ne sera laissé sans suite. Chaque fois qu'il y aura une mise en cause de la dignité, de l'égalité entre jeune fille et jeune garçon, qu'il y aura une pression, un mot qui sera prononcé qui met en cause une valeur fondamentale de l'école et de la République, il y aura une réaction", a-t-il déclaré.
Le chef de l’État a également annoncé la mise en place, dès le mois de septembre 2015, d'un "enseignement moral et laïc dans toutes les classes", de l'école élémentaire au lycée. Dans cet esprit, il dit également souhaiter que le 9 décembre, "journée de la laïcité, soit célébré dans tous les établissements".
Par ailleurs, François Hollande va créer dans chaque académie de groupes de volontaires, qu'il a baptisés "réserves citoyennes". Ces derniers interviendront dans les établissements scolaires pour faire face aux dérives constatées ces derniers jours.
Quatre complices d'Amédy Coulibaly ont été mis en examen
François Molins, procureur de Paris, a annoncé que quatre hommes ont été mis en examen et écroués dans la nuit de mardi à ce mercredi 21 janvier, dans le cadre de l'enquête sur les attentats de la capitale. Ils sont soupçonnés d'avoir apporté un soutien logistique à Amédy Coulibaly.
Selon François Molins, trois d'entre eux sont notamment poursuivis pour avoir acheté du "matériel" dans des armureries pour le compte d'Amédy Coulibaly. "Il s'agit notamment de gilets tactiques et des bombes lacrymogènes", précise le procureur de Paris.
Willy P., Christope R., Tonino G. et Michaël A. sont également poursuivis pour association de malfaiteurs terroristes en vue de commettre des crimes d'atteinte aux personnes. Notons qu'aucun d'entre eux n'a été mis en examen pour complicité d'assassinat.
Nicolas Sarkozy fait vaciller l'unité nationale
Invité sur le plateau du 20 Heures de France 2 ce mercredi 21 janvier, Nicolas Sarkozy a fait vaciller l'esprit de concorde qui présidait la classe politique hexagonale depuis les attentats qui ont endeuillé la France. Le président de l'UMP a souligné que "l'unité nationale ne veut pas dire qu'on ne doit pas faire de propositions".
En réponse aux mesures antiterroristes annoncées dans la matinée par Manuel Valls, Nicolas Sarkozy a proposé une solution immédiate de remettre en place le système d'heures supplémentaires.
En rétablissant le système des heures supplémentaires dans la police et les services de renseignement, on peut obtenir 4.000 équivalents en temps plein en plus, et tout de suite.
Nicolas Sarkozy, président de l'UMP
Par ailleurs, l'ancien chef de l'État s'est dit "consterné" par l'utilisation du terme "apartheid" par Manuel Valls, pour décrire la situation dans certains quartiers en France. "Comparer la République à l'apartheid est une faute", a accusé l'ancien président.
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