Incertitude à Calais sur le sort des migrants. Officiellement, moins d'un millier de personnes devaient être évacuées mais d'après les associations, il s'agirait en vérité de 3.500 personnes évacuées. Le comptage est assez complexe car des migrants continuent d'arriver chaque jour. Même si la frontière est fermée à Calais, certains réussissent à partir. D'habitude, les associations, comme les autorités, se basaient sur le nombre de repas distribués, mais il y a désormais de multiples cantines humanitaires.
Avant le démantèlement, cette guerre des chiffres résume bien les intérêts des uns et des autres. Un jeu de dupe entre les autorités qui restent fermes et des militants qui ne veulent pas voir trop vite ces installations disparaître. Les associatifs qui évaluent à 3.450 le nombre de migrants à évacuer disent s'être basés sur la consommation d'eau ou les soins médicaux et préfèrent savoir les exilés dans ce bidonville plutôt qu'éparpillés dans la nature. La préfecture s'est quant à elle basée sur les relevés de la police aux frontières et estiment que ses conditions de relogement sont suffisantes. Pour tirer les choses au clair la juge en charge du dossier tentera d'évaluer par elle-même le nombre de migrants sur le terrain.
- Le mea-culpa de François Hollande en Polynésie française. Pour la première fois l'État reconnait les conséquences environnementales et sanitaires des essais nucléaires menés dans le Pacifique pendant 30 ans entre 1966 et 1996. La dotation de 90 millions d'euros par an sera pérennisée.
- Opération conviction pour Manuel Valls sur la réforme du code du Travail. Manuel Valls veut convaincre les Français de l'utilité de la réforme, mais aussi les députés de la majorité. "Le 49.3 nest pas aujourd'hui une question essentielle", dit le premier ministre qui avait pourtant agité le spectre du passage en force la semaine passée. Malgré cette réforme qui a du mal à passer, Manuel Valls ne concède rien sur le fond et dit qu'il veut convaincre les partenaires sociaux et les parlementaires. Il reconnait tout de même que le gouvernement va accepter des amendements parlementaires et que le texte qui arrivera dans l'hémicycle le 4 avril aura été modifié par les députés en commission mais il ne dit pas à ce stade sur quels points il est prêt à des ouvertures. Il affirme également que le projet de loi n'entraînera pas plus de sacrifices pour le salarié mais plus de libertés. Le Premier ministre parle de "flexisécurité" comme dans les pays scandinaves, car il faut plus de souplesses pour les entreprises.
- Bruno le Maire se lance officiellement dans les primaires de son parti depuis Vesoul, symbole de cette France "besogneuse" d'après son entourage. Une entrée en campagne qui rappelle celle de Nicolas Sarkozy en 2007 mais la comparaison s'arrête là car l'ancien ministre veut incarner le renouveau. "Je fais du Le Maire, j'essaye juste d'être sincère et d'être moi même" clame-t-il ainsi sur RTL avec son slogan "Le renouveau, c'est Bruno".
- Trois "anonymous" comparaissent devant la justice. les trois pirates informatiques avaient volé en 2012 les coordonnées personnelles de près de 550 policiers et les avaient mis en ligne.
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