Le journal de 7h : la thèse d’un attentat se confirme à Berlin

Les cris, l’horreur puis le silence se sont emparés de la nuit à Berlin. La police allemande parle désormais d’un attentat probable après l’attaque au camion bélier qui a fait au moins 12 morts et 48 blessés dans la capitale allemande lundi 19 décembre. Aux alentours de 20 heures, un poids lourd transportant une remorque a foncé sur des passants en plein marché de Noël.

Le conducteur a été interpellé peu après par la police. Selon certaines sources, il s’agirait d’un Pakistanais ou d'un Afghan arrivé en Allemagne en février dernier. Dans la cabine du camion, les enquêteurs ont également retrouvé le corps d’un homme de nationalité polonaise, probablement le chauffeur du camion. Le camion appartient à une entreprise de transport polonaise située 160 kilomètres de la capitale polonaise. La police allemande parle désormais d’un "probable attentat" et affirme que le camion a été "délibérément lancé sur la foule".

À écouter également dans ce journal

- Après ce drame qui a frappé l’Allemagne, la France a décidé de renforcer la sécurité des marchés de Noël. "Dans ces circonstances, Bruno Le Roux a appelé l'ensemble des forces de l'ordre à maintenir une vigilance maximale et à conserver sa détermination face à la barbarie", a annoncé le ministère de l’Intérieur, alors que "la sécurisation des marchés de Noël a été immédiatement renforcée".

- Après l’assassinat de l’ambassadeur russe à Ankara, plusieurs voix accusent le tireur, un policier turc, d’être lié au réseau du prédicateur Fethullah Gülen, désigné par le gouvernement turc comme l'instigateur du putsch manqué en juillet.

- La condamnation sans peine de Christine Lagarde, reconnue coupable de “négligences” pour sa gestion de l’arbitrage Tapie, soulève de nombreuses protestations. De son côté, la directrice du FMI a annoncé qu’elle ne déposerait pas de recours après la décision de la Cour de justice de la République.

- L’absence de coup de pouce pour les salariés touchant le SMIC soulève de nombreuses protestations alors que le salaire minimum n’a pas été sensiblement revalorisé depuis le mois de juillet 2012.