Ce samedi 10 janvier, Jean-Marie Le Pen a lancé "Désolé, je ne suis pas Charlie" voulant se démarquer du slogan qui s'était répandu depuis mercredi sur les réseaux sociaux après la tuerie au siège de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo.
Déplorant toutefois la mort de douze compatriotes français dans les locaux du journal, le fondateur du parti d'extrême droite a déclaré dans une vidéo publiée sur son site internet : "Je ne vais pas, moi, me battre pour défendre l'esprit de Charlie qui est un esprit anarcho-trotskyste parfaitement dissolvant de la moralité politique".
Par ailleurs, le président d'honneur du Front national dénonce le rassemblement d'union prévu ce dimanche à Paris auquel son parti politique n'a pas été invité. Il énonce une organisation orchestrée par les médias qui lui rappelle l'affaire de Carpentras et celle de l'entre-deux tours de 2002.
- Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a déclaré que le plan vigipirate sera maintenu à son niveau d'alerte le plus élevé et sera renforcé au cours des prochaines semaines.
- Au total, 17 personnes ont été tuées depuis le 7 janvier dernier. 12 lors de la fusillade au siège de Charlie Hebdo à Paris, une dans une attaque à Montrouge (Hauts-de-Seine), et quatre autres lors d'une prise d'otages à la porte de Vincennes, à Paris.
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