Encore une journée folle jeudi 11 janvier sur ces monnaies virtuelles privées, et en particulier sur le bitcoin qui déchaîne les passions. Kodak, le fabricant de pellicule photographique qui ne s'est jamais remis de l'apparition du numérique, a annoncé créer sa propre monnaie pour gérer les droits photographique dans le monde. L'entreprise a vu du coup son cours boursier multiplié par quatre, alors qu'elle n'intéressait plus personne.
La messagerie Telegram annonce également la création de sa propre monnaie, le Gram. La Corée du Sud veut réglementer les transactions en bitcoin et provoque une chute sévère du cours de la monnaie virtuelle.
La Chine annonce qu'elle va s'en prendre aussi au bitcoin, et en particulier aux gigantesques ordinateurs installés sur son sol qui gèrent cette monnaie et consomment une électricité considérable. Pour finir, Warren Buffett, l'un des investisseurs américains les plus réputés au monde, nous dit que tout cela va mal finir.
Comment expliquer tout cela ? Par un phénomène classique de bulle spéculative, cet engouement déraisonnable qui fait monter les cours jusqu'au krach, comme le capitalisme en connaît souvent.
Il y a eu les fameux bulbes de tulipe aux Pays-Bas, dans les années 1600, le rail au début du XIXe, l'électricité, la voiture, même la radio. En 1929, le cours de l'entreprise RCA, la pionnière de la radio aux États-Unis, avait littéralement explosé. Au moment du krach de 1929, son cours a été divisé par 100.
Warren Buffett a raison quand il prédit l'effondrement des cours de ces monnaies. C'est mon sentiment. Vous vous souvenez de ce milliardaire américain, John Rockfeller, qui disait : "Quand votre chauffeur de taxi vous parle de la bourse, cela veut dire qu"il est temps de vendre !".
En clair, dès qu'un phénomène financier devient une mode largement répandue, cela signifie qu'il est surévalué, et que les cours vont chuter. On pourrait dire aujourd'hui, pour paraphraser ce milliardaire, quand Nabilla nous parle d'investir dans le bitcoin : "Il est grand temps de vendre".
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