La police s'inquiète de la multiplication des "chasseurs de clowns"
REPLAY - Les chasseurs de clowns se rassemblent de plus en plus sur les réseaux sociaux. La police nationale s'inquiète de ce nouveau phénomène.
Douze mois de prison dont 4 fermes. Voilà ce dont a écopé un faux clown, qui était jugé en comparution immédiate à Montpellier. Il avait asséné une trentaine de coups de barres de fer à sa victime.
Le phénomène des faux clowns violents se propage. Lundi à Chelles, près de Paris, un adolescent de 14 ans a été arrêté pour avoir tenté d'agresser une femme. Il y a les agresseurs et ceux qui s'organisent pour riposter contre ces agresseurs. La police se retrouve ainsi à lutter contre les clowns et les anti-clowns.
Un phénomène amplifié par les réseaux sociaux
Appelés "les chasseurs de clowns", des adolescents se regroupent sur les réseaux sociaux et partent, parfois armés, à la recherche de leurs cibles masquées. À Bordeaux, à Fréjus ou encore à Mulhouse, cette tendance est tout aussi inquiétante pour Franck Dehay, le porte-parole de la police nationale.
"C'est une sorte de contre-réaction qui est apparue sur les réseaux sociaux et les enquêtes ont montré que les participants ont fait connaissance sur ces sites. Il s'agit principalement de mineurs, ce qui montre bien que ce phénomène sur internet entretient celui des clowns", note-t-il.
La police nationale souhaite "rappeler les internautes à la raison. Les parents doivent également sensibiliser leur enfant, il faut aussi souligner que ceux qui font la promotion de la chasse aux clowns peuvent aussi tomber sous le coup de la loi", ajoute Franck Dehay.
