François Hollande a reçu les différentes associations de victimes des attentats du 13 novembre à l'Élysée lundi 21 mars. Un geste important "sur le plan humain", mais aussi "un symbole" et "signe de solidarité" souligne Alain Duhamel. "C'est aussi une façon de réanimer l'esprit d'union nationale" mise à mal par la polémique sur la déchéance de nationalité souligne l'éditorialiste de RTL : "Je pense que Abdeslam, la première question qu'il s'est posée après son arrestation, ça n'est pas 'Et ma nationalité ?'".
Alain Duhamel souligne l'importance capitale de l'arrestation du "principal suspect du commando" des attentats du 13 novembre : "S'il est prêt à coopérer, il y a beaucoup de choses sur lequel il peut éclairer tout le monde. D'abord sur le fonctionnement de Molenbeek, sur l'organisation de Daesh, ses interlocuteurs en Syrie..."
L'éditorialiste n'a cependant pas caché son agacement après les déclarations de Marion Maréchal-Le Pen sur les attentats de Paris et Saint-Denis, qui ne seraient "probablement pas" arrivés avec le FN au pouvoir. "Je pense que c'est la phrase la plus bête et la plus arrogante de l'année", lâche Alain Duhamel. "Tout le monde a compris qu'on avait pas à faire à des amateurs", ajoute-t-il et "dire que si le gouvernement, au lieu d'être de gauche, était d'extrême droite ça marcherait mieux, c'est ridicule. Alain Duhamel fait remarquer que la Turquie, qui applique des mesures similaires à ce que réclame le FN, est le pays le plus durement touché par le terrorisme ces jours-ci.
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