Pour Philippe Bailly, la "méthode Macron" se caractérise déjà par le fait que, contrairement à certaines apparences, rien n'est laissé au hasard et que tout est très bien organisé. Le nouveau président a décidé de "laisser le gouvernement gouverner" et d'adopter un point de vue qui regarde plus vers le moyen terme ou le long terme. En ce qui concerne la désignation de personnalités de la société civile au sein du gouvernement, il estime que "le conflit d'intérêt est par essence dans leur tête", celles-ci étant trop impliquées dans les domaines concernés.
Maïtena Biraben lui rétorque qu'au contraire, le fait d'avoir des ministres qui connaissent véritablement le sujet dont ils ont la charge est un avantage et qu'il ne faut pas leur faire de procès d'intention. Philippe Besson rappelle qu'à partir du moment où l'on choisit d'incorporer des personnalités venant de la société civile, il faut bien évidemment leur confier des portefeuilles qui correspondent à leur profil.
Denis Tillinac, lui, estime qu'Emmanuel Macron a "resacralisé la fonction" de président de la République, qu'il a "pris conscience de la nécessité d'une esthétique du pouvoir". Pour Maïtena Biraben, il donne aussi "une revanche" à une classe d'âge, celle des 40-50 ans, qui pourront désormais être "solidaires et transgressifs ensemble".
On refait le monde avec :
Maïtena Biraben
Philippe Besson
Denis Tillinac
Philippe Bailly
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