2 min de lecture
Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA, syndicat agricole majoritaire français.
Crédit : Valentine CHAPUIS / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »
La FNSEA a appelé dimanche 9 novembre ses troupes de la région Occitanie à une "mobilisation" pour interpeller mercredi à Toulouse Emmanuel Macron, dont elle n'a pas digéré les propos "positifs" au sujet d'un possible accord commercial entre l'UE et des pays du Mercosur.
Ces propos ont suscité "la consternation et l'incompréhension du monde agricole", ce qui conduit la FNSEA, aux côtés des Jeunes Agriculteurs, à "se mobiliser pour aller à la rencontre du président" à Toulouse, et "solliciter un entretien", a déclaré à l'AFP Jérôme Despey, premier vice-président du puissant syndicat agricole, confirmant une information du Figaro. Jeudi, au Brésil, Emmanuel Macron s'était dit "plutôt positif" sur la possibilité d'accepter cet accord commercial décrié en France, tout en affirmant rester "vigilant".
"Importer des produits qui ne sont pas produits dans les mêmes conditions que les nôtres, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase", a déclaré Jérôme Despey, qui a évoqué "les crises successives" auxquelles sont confrontés les agriculteurs et la hausse de leurs coûts de production.
On n'a aucun élément qui nous permet de dire comment ces contrôles vont être réalisés
Jérôme Despey, premier vice-président de la FNSEA
Dimanche, la ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, a tenté d'apaiser la colère du monde agricole, en assurant que la France "ne signera pas un accord" qui "condamnerait" ses agriculteurs. Elle a évoqué des "lignes rouges" de la France, soit une "clause de sauvegarde" agricole, des mesures miroir imposant aux produits importés des normes équivalentes à ceux produits en Europe, ainsi qu'un renforcement des contrôles sanitaires.
"On n'a aucun élément qui nous permet de dire comment ces contrôles vont être réalisés", a réagi Jérôme Despey, pour qui les éléments avancés par Annie Genevard, s'ils sont "justes", ne suffisent pas à rassurer le monde agricole.
"C'est le président de la République qui va être amené à prendre une position pour la France", a indiqué Jérôme Despey, qui souhaite "une position qui soit ferme et qui soit prise par rapport au président de la République pour ne pas ratifier cet accord parce qu'aujourd'hui il n'y a aucune garantie". En parallèle, Jérôme Despey a évoqué, sans plus de précisions, une visite prévue du président de la FNSEA Arnaud Rousseau à l'Elysée cette semaine, pour évoquer ces sujets.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte