Il était une fois un écrivain et une comédienne. Il est mondialement connu, elle est belle et talentueuse. Elle, c'est Maria Casarès, qui jouera notamment dans Les Enfants du Paradis de Carné. Lui, c'est Albert Camus, qui a déjà écrit L'Étranger. Ils se rencontrent en 1944. Il a 30 ans, elle 21. Il est marié, et il le restera, mais ils tombent fous amoureux.
Commence alors une correspondance qui va durer jusqu'à la mort de Camus en 1959. Des lettres nourries par le manque, et la certitude que leur amour est indestructible, malgré tous les obstacles. "J’ai décidé une fois pour toutes que nous étions unis pour toujours.
Alors tout cela, ce sont des ombres légères. Elles passent, et il reste le sol de notre amour", écrit Camus ; "Je t’aime irrémédiablement, comme on aime la mer", répond Casarès. Les deux exilés trouvent leur patrie dans l'autre. Cette correspondance incandescente, la fille de Camus la publie enfin, après avoir longtemps résisté. Elle en a écrit la préface et la conclut ainsi. "Leurs lettres font que la terre est plus vaste, l’espace plus lumineux, l’air plus léger simplement parce qu’ils ont existé". À découvrir dans Le Monde des Livres.
Et ça va tout bouleverser, pas seulement pour les ours polaires qui n'ont plus de banquise. À l'occasion de la COP 23, le magazine Society s'est penché sur les conséquences très concrètes du réchauffement climatique dans notre vie quotidienne. Et ça fait peur, rien que pour l'alimentation... Vous vous imaginez boire du vin rouge normand et du champagne anglais ? La côte de bœuf, oubliez, place aux insectes ! Et, drame absolu, en ce qui me concerne : nous allons au-devant d'une pénurie mondiale de chocolat. Parce que le cacao, aujourd'hui, est produit à 70% au Ghana et en Côte d'Ivoire.
Or, dans ces deux pays, la température va augmenter d'un degré à partir de 2030, et on atteindra le seuil critique pour la culture du cacao. Tout le reste est à l'avenant : d'ici 50 ans, selon les prévisions du CNRS et de Météo France, il pourrait faire jusqu'à 55 degrés dans l'est de la France. Nous mourrons de chaud, au sens strict du terme. Et si nous survivions, nous serions très souvent enrhumés, à cause d'une saison des pollens à rallonge. Finis les vacances au ski, mais vous n'irez pas à la plage, car le littoral sera mangé par les eaux. Il y aura des feux de forêt, des inondations, des guerres. Bref, il nous faut de bons négociateurs sur le climat.
Le Parisien Magazine raconte l'histoire de Laurent et Marwan, un ancien flic et un ancien cadre sup. Un fin stratège et un bon tchatcheur. Le flic est un homme du Raid, qui a pris des leçons à Scotland Yard et au FBI. Le cadre a fait ses armes chez Air France, face à des grévistes chevronnés. Joueur de poker, il a développé un talent particulier : l'art de détecter les mensonges, aucune micro-expression ne lui échappe. Ensemble, ces deux-là ont monté une petite entreprise qui ne connaît pas la crise. Les DRH, les managers se font former au prix fort : entre 1.000 et 3.000 euros la journée. Côté terrain, l'essentiel de leur job, c'est la négociation sociale. Ils travaillent pour 350 entreprises.
Mais ils interviennent aussi dans les hôpitaux, pour apprendre aux médecins et aux infirmiers à lutter contre ces patients qui refusent leur traitement. D'ailleurs, la négo la plus compliquée de leur vie, c'est celle qu'ils ont menée avec un témoin de Jéhovah qui refusait de se soigner. "Ce sont les pires, les dogmatiques", disent-ils. Jéhovah ou islamistes. Et puis, plus rarement, ils font dans la négociation de crise - prises d'otage, kidnappings -,pour des boites installées dans des zones à risques. Ils risquent souvent leur peau, comme dans les films. Comme dans cette série diffusée l'été dernier sur TF1, Ransom. Forcément, ils ont participé au scénario. Les histoires, ce sont les leurs. Pour l'instant, ça s'est toujours bien fini.
Je croyais que tu étais Vikash Dhorasso
Vikash Dhorasso raconte sa life dans une autobiographie intitulée Comme ses pieds. Une petite dose d'autodérision pour l'ex-star du foot des années 90, qui n'est pas bête comme ses pieds, mais qui n'a pas toujours été finaud dans ses rapports aux autres. Le Parisien publie les bonnes feuilles de ce livre, où Dhorasso raconte notamment la triste fin de sa vie de sportif, dans l'anonymat le plus total. Il est blessé, ligaments en vrac.
Il passe la visite médicale à Parme, c'est non, fin de parcours. Son agent le dépose à l'aéroport de Milan, mais il n'a plus de béquille et il est incapable de marcher. Il s'écroule, en larmes. C'est un employé de l'aéroport qui l'emmènera en voiturette jusqu'à son avion. Dhorasso le mal aimé, jusque dans un bar perdu. "Un endroit où la plus belle fille était moche", raconte-t-il. Soudain, une moins moche lui sourit et accepte un verre avec lui. Puis son visage se ferme et elle fait mine de partir. Dhorasso lui demande ce qui se passe. Elle lui répond : "Non, rien. Je croyais que tu étais Vikash Dhorasso".
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