La filière "bio" pourrait bénéficier de l'affaire de "l'agneau-méduse"

La viande "bio" est de plus en plus présente dans nos assiettes. Malgré une image de produits plus "onéreux" que les produits traditionnels, les éleveurs français produisent de plus en plus de viande issue de l'agriculture biologique. Une augmentation de 9,67% en 2014 par rapport à 2013 selon l'Interprofession bétail et viande (Interbev), qui a publié lundi son "Observatoire des viandes bio 2014".

Toutes les viandes sont concernées par cette augmentation qui permet à la filière d'avoisiner les 600 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2014. Trois fois plus de bovins, ovins et porcs nourris sans pesticides ont été produits par les agriculteurs bio qu'il y a dix ans selon le rapport de l'Interbev.

Scandale de la viande de cheval, vache folle... Le label "bio" pour la confiance

Hasard du calendrier, l'annonce de ces chiffres est tombée au même moment de la révélation de l'ouverture d'une enquête concernant l'arrivée dans la chaîne alimentaire d'agneau génétiquement modifié. Cette affaire de "l'agneau-méduse" a été confiée aux gendarmes de la section de recherche de Paris. L'enquête porte sur des faits présumés de mise sur le marché sans autorisation d'un produit contenant des OGM, abus de confiance et tromperie.

Une affaire qui ne rétablira pas le lien de confiance entre les viandes produites industriellement et les consommateurs qui se tournent donc de plus en plus vers les alternatives. Que ce soit à travers le développement de la viande bio, mais également par la popularité du mode de vie "végétarien" (pas de viande) voire "végétalien" (refus de toute chair animale).

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