Philippe Verdier, le présentateur de la météo sur France 2, a publié un livre qui relativise le réchauffement climatique. Il a été convoqué par la direction et risque le licenciement.
Il existe en France une vérité incontestée, un dogme : le réchauffement climatique est lié à l’activité industrielle. Ceux qui émettent un avis contraire sont traités de “connards”, comme l’a fait récemment Nathalie Kosciusko-Morizet sur Canal+, ou alors sont virés de l’antenne, à l’image de Philippe Verdier.
Je ne suis pas climatologue, mais en tant que journaliste, je défend la liberté d’expression. La fatwah qui vise le présentateur est scandaleuse, injuste et ridicule. La Conférence de Paris sur les changements climatiques aura bien lieu à partir du 30 novembre et que François Hollande compte sur elle pour relancer le quinquennat. J’ose espérer que Delphine Ernotte n’agit pas sur les ordres du château. Je lui suggère donc de ne pas licencier Philippe Verdier pour la raison qu’il est climato-sceptique.
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