En France, le ras-le-bol ne touche pas que les militaires, dont les épouses ont manifesté samedi 26 août devant les Invalides à Paris. La grogne monte également chez les CRS. Illustration avec l'unité 27 basée à Toulouse, qui a exprimé son exaspération par une épidémie d'arrêts de travail.
Les deux tiers des effectifs se sont fait porter pâles. En début de semaine, sur les 70 policiers qui devaient rejoindre Paris, 43 ont présenté un certificat médical. Olivier Candy est le représentant d'Alliance chez les CRS toulousains.
"Le collectif a vécu tellement de choses, des conditions de travail, que tout le monde arrive au bout. Jusqu'à il y a à peu près trois ans, on tournait sur des valeurs de 180 jours de déplacement. On est passé aujourd’hui à peu près à 240", déplore-t-il. Des déplacements en hausse et sans contrepartie, dénonce le syndicaliste.
On sait qu'on a signé pour en chier (...) mais à une juste rétribution
Olivier Candy, représentant d'Alliance chez les CRS toulousains.
Au contraire, les indemnités de déplacement vont être soumises à des prélèvements sociaux, ce qui inquiète les CRS. "On sait qu'on a signé pour en chier (...) mais à une juste rétribution", exige Olivier Candy. Des conditions difficiles dans un climat pesant avec la pression des attentats et "la prise à partie des collègues ou des militaires". Pour Olivier Candy, la charge de travail des CRS risque encore de s'alourdir, surtout si la rentrée sociale devait être agitée.
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