La chronique de Laurent Gerra du vendredi 20 décembre 2019

D'après plusieurs médias, François Bayrou rêverait maintenant de Matignon. "Sornettes, fadaises et fariboles", réagit le président du Modem imité par Laurent Gerra. "Je me sens très bien depuis que je suis entré en résistance clandestine à Pau. Chaque jour, je diffuse mes messages, que vos meilleurs agents prennent à décoder", ajoute-t-il. Il nous propose même un exemple : "Dumbo est en route rue de Varenne". Indéchiffrable.

Marine Le Pen est accusée par certains de vouloir récupérer le mouvement des Gilets Jaunes, pourtant apolitique. "Moi surfer sur la vague ce n'est pas mon genre madame. Je suis comme Brice de Nice, vous savez celui qui porte un tee-shirt jaune", nous rassure-t-elle, avant de demander à boire "un petit jaune". Le bleu marine semble dépassé au rassemblement national.

À cause des mesures sociales annoncées par Emmanuel Macron, la France risque de dépasser les 3% de déficit autorisés par Bruxelles. Pour y voir plus clair, nous recevons notre spécialiste en économie, François Lenglet. "J'ai fait un calcul de comptable en prenant le prix d'un Gilet jaune en solde chez Norauto, que j'ai multiplié par le nombre de lettres dans le slogan : Macron démission. Auquel j'ai indexé le prix du coût de la vie, corrélé bien sûr à la CGE non-déductible par temps froid. Et alors on obtient deux solutions, une bonne et une mauvaise", vulgarise le journaliste. Facile à comprendre.

Le chanteur Renaud a reçu le Grand prix spécial de la SACEM au côté de Nicola Sirkis. "Lui et moi on va lancer le mouvement des cheveux jaunes, par solidarité avec les Gilets Jaunes. Puis on a demandé aussi à Zaz de lancer les slips jaunes", nous annonce l'auteur de Mistral Gagnant, toujours aussi engagé.