La chirurgie esthétique veut se faire une nouvelle image. Un congrès international (IMCAS) lui est consacrée les 30 et 31 janvier à Paris. 6.000 participants provenant de 85 pays sont attendus. Et ce ne sont pas seulement des pays riches, à en croire le chirurgien Benjamin Ascher, également directeur scientifique du Congrès. "Il y a de plus en plus une démocratisation (de la chirurgie esthétique) en France également. La pyramide s'étend. On arrête de parler de la chirurgie esthétique pour les Vip. Je dirai que de plus en plus c'est plutôt la patiente d'une classe tout à fait moyenne. Certes un peu aisée pour avoir un certain pouvoir d'achat. De plus en plus, il y a une étendue de la pyramide." Pour retirer les cernes sous les yeux et les marques de fatigue, il faut tout de même compter entre 1.500 et 3.000 euros.
Selon Benjamin Ascher, les Français et les Européens ne sont pas ceux qui ont le plus recours à la chirurgie esthétique. Ils sont loin derrière les Américains et les Asiatiques. En France, "85% (des patients) sont des femmes. Nous sommes avant tout dans une spécialité qui devient médicale. Ce sont les traitements non chirurgicaux qui sont dominants. L'acide hyaluronique, les ultrasons, la radiofréquence, c'est ça l'avenir. Il y aura de moins en moins de bistouri. Quand il faut, il ne faut pas avoir peur."
Les opérations de chirurgie esthétique ne sont pas toujours des réussites. Le chirurgien plasticien renvoie ces échecs à la responsabilité des professionnels. "Il y a une sorte de spirale. Il n'y a plus de contrôle. Le premier responsable est le praticien. Il doit savoir refuser une opération, éclairer sa patiente. Vous allez mettre des implants mammaires à une jeune fille de 14 ans ? C'est ridicule."
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